Phil Heyrond

Nom : Heyrond
Prénom : Phil

Poste : professeur de Littérature Anglaise (théatre+anglais)

Age : 29
Date de naissance : seize octobre

Origine : USA californie Northridge
Famille : Morte...

Histoire :

« Non. C’est sûr maintennant, je ne suis pas né pour être écrivain. Il m’a fallu environ une demi-heure pour élaborer chacune des phrases écrites ici, et à peu près autant de temps à les corriger ensuite. Je ne suis pas né pour être écrivain, vous le voyez bien. Et pour être prof ? Est-ce que cette idée que mes parents m’ont martelée dans la tête, est-ce qu’être prof est mon avenir ? J’en doute vraiment, des fois. Je doute vraiment que c’est seulement une vocation où je sois un tant soit peu doué.
Des types écrivent leurs mémoires, et je vois bien que les miennes ont pathétiques en comparaisons de leurs. Mais moi je ne les écris pas pour qu’elle soient publiées, je les écris pour toi, qui te meurs. Je veux que tu me connaisses mieux, ne serait-ce que quelques instants avant que tu meurres. Toi-même tu connais déjà l’histoire, mais il y a d’autres raisons, impliquées dans mon existence, que tu as besoin de connaître pour complètement comprendre.
Je dois commencer par le début. Alors je vais commencer par le début, ce n’est pas la peine de me rappeler que tu sais déjà tout cela. J’ai suffisament de mal à écrire comme ça, n’en rajoute pas. Bref, je m’appelle Phil Heyrond, je suis né aux USA, en Californie. Je suis bilingue puisque ma grand-mère – Haylie Malland – vient de France. C’est elle qui a insisté pour que j’aille vivre la-bas.

J’ai eu l’Enfance, par excellence. Mon père étant orphelin, je vivais avec mes grands-parents et mes parents. J’étais un élève modèle, apprécié des profs de ma classe, sans que les élèves ne m’embêtent. J’ai fait des études brillantes et je suis arrivé a être prof, comme le voulait ma famille, très facilement. J’avais une petite maison proprette, comme toutes celles de la rue, avec un joli petit tricycle, le même que tous les gamins du coin avaient, et mon papa avait une voiture noire, comme tous les papas de la rue, ma maman une blanche, comme toutes les mamans.
Mon adolescence s’est passé comme toutes les adolescences, je refusais tout bêtement, et je trainnait les pieds dans des jeans trop long, en écoutant du Black Norvegian Metal ou du Rock depressif. J’aime toujours les deux. Tu le lis suffisament bien, j’ai eu une vie sur modèle, une vie parfaite,j’étais monsieur tout le monde. Je n’ai tué personne, je n’ai pas fui, je ne me suis pas drogué, je n’ai pas fumé, je n’ai commis aucun délit.
J’ai fait des études brillantes, je me suis fait des amis à l’unniversité et j’ai même eu une petite amie, ta mère, mais nous ne le savions pas. C’est d’ailleurs parce qu’elle et moi roucoulions comme des pigeons que ma vie a basculée. Tu sais pourquoi. Mais nous n’y pensions pas à l’époque. Et quand nous avions fini par passer le pas, mes grands prents sont morts, l’un après l’autre. Fin de ma vie parfaite, j’aurais du le savoir.

J’ai completement oublié ta mère, même jusqu’à son nom. Juste son joli visage, et quand je m’en souviens, j’en pleure de l’avoir perdue. Mes grands parents morts, ma mère tomba rapidement malade a force de travailler trop et mourra l’an plus tard. Mon père avait a les enterrer tous trois, et a fini par s’enterrer avec la tombe de ma mère. C’est moi qui les ai enterrés, au final. J’ai continué ensuite mes études avec l’argent de la famille, me tuant dans le trvail cmme ma mère l’avait probablement fait. Je n’avais plus de temps ; ta mère et moi perdîmes contact.
Je suis devennu l’un des profs théoriquement des plus brillants, avec plus de facilité a construire son cours que la majoité des profs anglophones.J’étais devennu le prof que ma famille avait voulu me voir devenir. Mais je ne me rendais pas compte que j’avais tout perdu, et que ca n’allait qu’empirer.
Première asignation, une ZEP, ou l’équivalent Américain, je ne sais plus ce que c’est. Je découvrit ici : que je hais être prof, en fait. Vivre au milieu une bardée de gamins, qui passent leurs journées a me gueuler dessus, ce n’est pas l’environnement idéal pour étudier Shakespeare. Alors je me suis mis a faire comme les collègues : rien.

Et ta mère est arrivée. Je reconnaitrais son visage même hypermétrope dans une foule innombrable au sommet d’un pic enneigé. C’était l’étudiante, mon ex petite-amie, que j’avais laissée pour un boulot que je détestais. Elle descendit de sa voiture, a la sortie du collège, et, m’apercevant, elle attendit que j’arrivasse et me donna le bébé qu’elle tenait. Elle partit tout de suite dans sa voiture. Je n’avais pu dire un mot, pas même bonjour.
Tu pleurais nuit et jour, je ne dormais plus, et je perdis l’emploi suite a de trop fréquentes absences et de trop fréquents retards. Si tu savais à quel point je t’en ai voulu ! J’ai donc cherché un emploi, n’importe lequel, pourvu que je gagne de l’argent. Rose Red,c’est le nom que l’internet a craché. Tu avais cinq ans déjà. Ils étaient même prêts a me payer les tickets d’avion pour y aller.
J’ai du m’arreter a la douanne, problème de passeport. J’ai finnit par leur prouver que je n’immigrait pas, chose qui, au total, était tout a fait fausse. Tu as craché du sang dans la voiture, je m’en souviens. Tu m’as alors parlé de ta maladie, tu m’a dis que c’était pour cela que ta maman t’avait abandonnée. Je suis allé a l’hôpital le plus proche. Voilà, on y est, c’est le présent. Ils ne me montrent rien, je ne sais pas ce qu’ils te font. Je t’écris cette lettre, car, comme tu me l’as dit, de toutes façons tu vas mourir. Et je préfère que tu meures dans cet hopital plutôt que dans l’hotel insalubre que je serais obligé de louer. Je t’aime, crois-le ma chérie. C’est pour cela que je pars. »

La patiente Michaelle Heyrond déceda le jour même. Dès qu’elle fut entrée dans l’hopital, elle fut opérée d’urgence. Elle ne lut jamais la lettre écrit par son père, qui ne demanda rien, et avec lequel l’hopital n’eut plus aucun contact. Phil Heyrond est aussi inconnu à la fille qu’à l’hôpital.


Apparence physique :

Ses cheveux sont assez sales, et mi-longs – ce qui, en général, ne décourage pas tellement les gens de lui parler, puisque c’est assez commun. Leur teinte semble être un brun légèrement noir, et il n’a pas de coiffure particulière. N’ayant jamais eu d’intérêt pour spécialiser ses cheveux, il se contente de les garder hors de ses yeux et ne les coupe que rarement.

Bien qu’assez joli, son visage n’intéresse pas Phil– la poésie est sa passion. Un nez assez petit, des lèvres assez minces et au teint ni rouge, ni rose, mais parfaitement entre les deux, le visage attire plus une impression de désintérêt partiel de la situation présente, captivé par autre chose. Ce qui fausse en général la façon de voir Chrysanthème. Ses oreilles sont en permanence cachées par ces cheveux, mais un éclat d’argent trahi souvent la présence de boucle d’oreille sur l’oreille droite.

De taille assez moyenne, il aurait voulu être légèrement plus grand – pour dominer plus les assemblées dont il fait partie. Il n’en fait pas pour autant un complexe, son mètre soixante quinze lui suffisant amplement.

Il est mince, mais pas mal nourrit. Les exercices journaliers qu’il fait lui permettent de posséder une carrure assez musclée, mais elle n’est suffisante que pour manier la rapière et rien d’autre. Il n’est cependant pas faible, et est capable aisément de tenir des jours sans manger – pratique assez courante de sa vie.

Dépendant de l’humeur, du temps, et de sa folie passagère, la façon de s’habiller de Chrysanthème est vraiment variée. Pas qu’il s’y intéresse souvent, mais quand il s’y intéresse, il est capable de beaucoup d’élégance. Mais en général, il n’en a rien a faire – il reste classique sur la chemise blanche et le pantalon noire, sans aucune autre fantaisie.

Caractère :

Qualités : On ne peut nier son ouverture d’esprit, bien que des fois cela puisse sembler plus un défaut qu’autre chose. Il a pour intérêt en tant que compatriote un sens de l’économie infaillible, et ne ment jamais – mais il joue sur les mots. Souvent, il est assez sympathique et reste assez généreux, mais est plutôt tempéré dans les actions de ce genre. Quand il le faut, il est calme, flegmatique mais inconscient de la majorité du danger qui se déroule devant lui, il est un camarade étrange et singulier.

Défauts : En général sarcastique et railleur, il a souvent les nerfs a fleur de peau à force de ne pas dormir et la tendance à trouver des défauts partout – et, encore pire, il tait ses trouvailles. N’ayant que rarement les intérêts des autres a cœur, il est des fois assez lourd à se lamenter sur son abominable sort. Il a tendance à ne pas manger et ne pas dormir – plus par envie depression et desinteret que d’anorexie et d’insomnie.

En société: En société, il semble complètement indifférent. Il n’a rien à faire du reste du monde et le montre bien. La ville pourrait brûler, il marcherait toujours de son pas traînant, le chat sur l’épaule sans s’affoler le moins du monde pour la crémation de milliers de gens présents. Avec des personnes qu’il connaît, il a tendance à ressembler a son comportement normal plus souvent mais des fois il reste nullement concerné.

Passions : Hamlet, la bière, les soirées a lire Hamlet et à boire de la bière
Talents : Lire Shakespeare en version ancien anglais sans difficulté...

Signes particuliers : //

Bah, maudis-le plutot comme il a été sur l'ordi toute la journée, je n'ai pas pu venir m'occuper de ta fiche!

Tu t'inscrit à un mauvais moment miss, apparrement tout le monde part en vacances...

Au fait, je ne crois pas que ce soit permis de discuter sur les posts des fiches, donc si tu veux continuer une discussion, fais le dans la partie HRP.

Excuse moi pour le temps j'été en vacances, très belle fiche !

Bienvenue parmis nous et amuse toi bien

Il ne te manques plus qu'un avatar

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