Pendant que la nuit tombe ...

[Réservé! - et puis pas d'idées de titres, désolé ^^" ...]

Stéphane était assis dans l'encadrement de la fenêtre de la salle d'études. Cette salle était calme, vide et généralement déserte, et cela n'était que plus vrai lorsque la nuit tombait. C'est pourquoi Stéphane l'aimait.
Et, contemplant le crépuscule, il rêvassait.

Sa vie était devenue bien moins mouvementée depuis qu'il était arrivé ici. Fini la vie de mercenaire, fini les combats quotidiens, fini les bouteilles à volonté et les cuites pour oublier, le seul point noir était de cacher sa malédiction - et il y arrivait assez bien.
Et puis, il avait rencontré des gens... bien souvent étranges, inhabituels, hors du panorama éduit qu'il connaissait. Peut-être plus ouverts que les abrutis qu'il côtoyait avant... Et il y avait Esther. Cette fille est la première et la seule à connaître sa malédiction sans pour autant le craindre ou le rejeter, sans même le prendre en pitié - on aurait dit qu'elle s'en foutait totalement, et Stéphane lui en était reconnaissant.
Au final, bien que son existence soit morne et ennuyeuse, il y avait quelques points qu'il ne lâcherais jamais s'il le pouvait...



Stéphane fut dérangé par l'arrivée d'une autre personne. Il se tourna vers la porte, et lanca un sec "C'est qui?"

Varingua avait décidé de faire un long tour dans le pensionnat. Elle n'avait pas la moindre envie de dormir car à cette heure la elle était toujours entrain de faire du sport et cela lui manquait vraiment beaucoup depuis son arrivée. elle ne dormait presque plus par peur d'etre misérable . Elle portait cette nuit la un pantalon noir et un débardeur rouge foncé et toujours son éternelle pendentif autour du coup , cadeau de ses maitres. Elle ouvrit alors la première porte qui lui tomba sous la main et entendi une voix

*sympa je pensais pas qu'il y aurait quelqu'un de toute façon je vois pas ce que j'ai a répondre a ça , il a pas a me parler comme ça lui *

Varingua se braqua et répondit d'un ton froid

" quelqu'un qui passe "

Elle s'assis a une table loin de la personne sans la regarder et posa les pieds sur la table tout en fermant les yeux. Elle ignora la personne qui était quelque part dans la piéce. elle pouvait rester la , elle n'avait pas a se justifier.

*je m'ennui , je voudrais bien avoir un truc a faire , mais j'ai l'impresion qu'on a rien le droit de faire , j'ai même pas trouvé un endroit pour faire du sport et ça me gonfle , j'aurais du les tuer.....*

"D'accord" répondit Stéphane, maussade n'ayant pas envie d'être dérangé, n'ayant même pas vraiment envie de voir quelqu'un. Si cette persone ne faisait que passer, tant mieux.

Mais non. Elle s'installait ici, et restait résolument assise, dans le fond de la salle comme pour le narguer. Excédé, il détacha encore une fois son regard de la stèle étoilée, et brisa une seconde fois son sacro-saint silence:

"Tu comptes rester ici?" demanda-t-il, toujours aussi aimable.

Espérons qu'elle parte... parce que, vu comment il était aggressif, elle pouvait tout aussi bien lui sauter à la gorge.

*il me cherche ou quoi la ? je suis libre d'aller où je veux et de rester a un endroit si j'ai envie *

"pourquoi , j'ai le droit de rester la où j'ai envie , j'ai pas a te dire ce que je fait , j'ai pas a justifier ce que je fait "

Elle ne le regarda même plus laissant ses yeux fermés pour l'oublier un peu., elle resterais la le temps qu'il lui faudrais pour trouver une autre occupation. Qu'elle soit ici ou ailleur de toute façon elle était libre.

*qu'il ne me cherche pas où je serait contrainte de montrer que je suis pas une fille gentille , ça doit etre a peu prés le cas de tout le monde ici , mais je monterais que je suis pas ici par plaisir et que je m'en fiche qu'on me renvoie de toute façon personne n'a besoin de moi alors je m'en fiche. *

Elle ne regarda même pas le jeune homme pour voir sa réaction aprés ce qu'elle avait dit , de toute façon elle s'en fichait royalement comme de sa première chaussette , on pouvait aller où on voulait ici , il n'y avait pas marqué que c'était réservé a une seule personne et de toute façon si c'était marqué il faisait trop noir pour le voir , en plus la salle n'était pas éclairée et elle ne savait pas a quoi ressemblait le garçon qui était en train de lui parler

*de toute façon j'en ai rien a faire , je suis la et si ça lui plait pas il a qu'a partir , moi je suis bien où je suis et j'ai pas envie de bouger encore , j'ai déja trop trainé dans les couloirs sans trouver quoi faire alors je me pose ici tant pis si ça lui plait pas *

*mais c'est une chieuse celle-là!*

"J'ai jamais dit l'contraire," répondit-il sèchement, agacé; "et t'as toujours pas répondu à ma question."

Lui non plus ne daigna pas regarder son interlocutrice, lui préférant les étoiles. Il n'avait aucune envie de savoir à quoi ressemblait l'imp(r)udente qui lui gâchait la soirée, et ne bougerait rien au monde de sa place, ou l'on voyait la demi-lune apparaître lentement.

Peut-être finirait-elle par partir, n'ayant rien d'autre à faire ici que de l'embêter, au final.
Mais il n'y avait que peu de chances que cela arrive: elle était probablement aussi butée que les autres, et resterait juste pour lui montrer qu'elle n'avait pas peur, qu'elle résisterait, ou qu'elle avait envie de l'agacer autant qu'elle pouvait.

"Alors? Tu vas rester ici?" redemanda-t-il. Peut-être qu'il obtiendrait sa réponse après l'avoir suffisament tannée pour.

*oh qu'il m'agace celui-la a poser ce genre de question, s'il attend quelqu'un il a qu'a le dire tout de suite , je me casse , mais je suis bien aussi, au moins je vois que les gens sont tous pareil quelque soit l'endroit où on est *

"je part si j'ai envie de partir, et je reste si j'ai envie de rester, si t'attend quelqu'un dit le au moins ça sera clair et je me casserait, si t'es pas capable de le dire libre a toi, en attendant je reste ici parce que j'ai envie, c'est a tout el monde à ce que je sache"

Elle était agressée alors elle répondait assez séchement et surtout assez méchament comme toujours. Elle n'avait pas encore trouver de personne qui lui parlait avec douceur sauf peu etre sa nourrice et les domestiques mais les autres jamais.. Elle se renfrogna un peu plus et parru soudain plus glaciale dans son apparance.

*je suis pas libre de faire ce que je veux même ici, j'ai plus qu'envie de partir et de rentrer chez moi, je me débarasserait de mes deux soeurs et au moins je serais tranquille et personne ne m'embétera plus*

Elle savait pourtant que si elle partait elle irait en prison mais elle se disait que peu etre ça serait mieux pour elle, ele ne trouvait pas sa place ici et peu etre aussi qu'elle ne voulait pas la trouver, elle se sentait pas chez elle et peu etre la peur aussi de ne jamais trouver de liberté

*il m'agace vraiment, je vais pas rester longtemps ici je pense, de toute façon tout le monde se fiche de savoir ce que je fait *

"J'attends personne, et d'ailleurs je vis la nuit pour voir le moins de monde possible" se justifia-t-il sans vraiment savoir pourquoi; "et t'as vu t'as répondu à ma question, c'tait pas si difficile!"

Reste à savoir mainenant ce qu'il allait faire. Ne prévoyant jamais vraiment ses journées (nuits) à l'avance, il agissait au gré de ses envies, inexistantes, ou de ses humeurs, trop souvent uniformes; et là, l'intruse lui avait définitivement pourri la soirée.

Tant qu'à faire, autant la connaître.
Stéphane se détourna de sa contemplation et la fixa du regard. Puis, peut-être un peu sec, mais sans vraiment le vouloir:

"Et toi? Pourquoi t'es là? T'attends quelqu'un?"

Varingua serra les poings, elle détestait répondre aux questions, ça lui rapellait trop ce juge infame qui la premait pour une gamine innintelligente alors que c'était tout le contraire, elle en avait profiter pour la rendre chevre au possible . Elle poussa un gros soupire et lui dit d'une voix un peu sec, mais qui était son ton habituel

"j'attend personne, et je suis la parce que j'ai ouvert la première porte que j'ai trouvé c'est pas plus dur"

*je t'en pose des question moi .....j'aime pas les curieux , il a pas interet a trop m'embéter sinon il va vite comprendre que je suis pas uen gamine et que je peux faire trés mal que ça soit verbalement et physiquement *

La jeune femme resta les yeux rivés sur le tableau noir en se demandant vraiment ce qui la retenais ici, il n'y avait vraiment rien et elle n'avait qu'une envie c'était de partir vite fait bien fait

"Donc en gros, tu t'es perdue, et comme t'abandonnes vite, tu t'es arrêtée devant la première porte que t'as croisée, qui se trouve être celle-là?" lui fit-il, narquois, grand sourire, bien que cela ne se voie pas dans le noir.

Il commencait à s'amuser. Elle était définitivement agaçante, mais il pouvait s'amuser à la taquiner, à la pousser à bout, à lui pourir sa soirée, jusqu'à ce qu'elle pète un plomb - après quoi, il partirait. Pas envie de la battre. Et qui sait, si ca se trouve, peut-être même sait-elle répondre? Si c'était le cas, cela promettait d'être réellement amusant.

Stéphane resta donc assis dans lencadrement de la fenêtre, ne s'occupant plus du paysage dehors, tout occupé à agacer l'intruse.

"si tu le vois comme ça libre a toi, je me contre fiche de ce que tu viens de dire, j'a ma façon de voire les choses t'a la tienne grand bien t'en face, je vais pas m'amuser a te dire ce que je pense, j'userais trop de alive pour t'expliquer et tu risquerais de rien y comprendre"

Elle avait dela avec un ton narquoi et en se foutant bien de lui. Elle n'avait aucune envie de lui parler plus que cela et elle pouvait aussi trés bien joué la carte de l'ignorance si elle en avait assez. Il parlerait tout cela comme cela et elle pourrais bien se foutre de lui ensuite.

*pense ce que tu veux je te dirais rien, même si t'es vraiment agaçant, tu te crois malin mais tu va voir que je peux l'etre tout autant que toi, je vais pas me laisser faire par un gamin, non mais oh , je suis pas comme ça, et de toute façon j'ai mes poings et mes pieds s'il le faut*

Elle ne le regardait pas de peur de mourir de crise cardiaque en voyant sa bétise se fondre sur lui comme des tache de bolognaise (XD). Elle soupira intérieurement. Le temps passé ici allait etre trés long si il n'y avait que des crétin dans ce genre la

"Tu t'en fiches mais pourtant tu me réponds" nota-t-il, amusé; "et même si je risque de rien comprendre, tu uses ta salive à m'le dire quand même" acheva-t-il, grand sourire. Lui aussi se fichait d'elle.

Lui la regardait fixement, amusé.
Finalement, la voir s'énerver pour si peu était un bon divertissement, remplacant agréablement ce qu'elle avait gâché. Et puis, les personnes aussi faciles à agacer n'était jamais à craindre vraiment. La plupart du temps, elles ne faisaient rien. Ou sinon, imbues de leur propre puissance, elle s'énervaient tout de suite et finissaient par s'effondrer presque d'elle-mêmes.
Mais Stéphane n'avait pas envie de se battre. Pas maintenant. Si elle s'énervait à ce point, il partirait.

*il m'agace , il m'agace mais il va pas m'énerver longtemps, j'ai qu'a l'ignorer comme je fait toujours , de toute façon on m'ignore d'ahitude laors je peux faire la même chose , au moins je serais tranquille et s'il en a assez il fichera le camp*

Elle ne tourna pas la tête dans sa direction et se contenta de glisser ses mains sous son menton et de poser les coudes sur la table et de réfléchir. Elle se demandait vraiment ce qu'elle faisait là , ça n'avait aucun intéret d'etre ici , elle s'ennuyait a mourir, de toute façon elle ne ferais jamais rien de bien ici , elle allait encore devenir une horreur .

*j'ai envie de faire du sport , aller taper sur les autres , je suis sure que la boxe ça serait un sport idéale pour moi , je devrais chercher un endroit ou en faire , comme ça je pourrais taper sur les autres et on me dira rien , ou alors je retourne faire du karaté et la ça sera encore mieux . *

Elle soupira doucement et ferma les yeux , tout en lui tournant le dos. Elle n'avait pas envie de rester la mais elle avait aussi la flemme de bouger, en fait elle ne savait pas du tout ce qu'elle voulait vraiment

[désolée pour le retard]

[pas grave ^^ désolé, pour le coup, pas d'idées pour faire avancer l'histoire...]

Elle avait décidé de ne pas répondre... peut-être était-ce la meilleure réaction à avoir face à un emmerdeur après tout. Stéphane ne continua pas, ce n'était pas drôle de parler dans le vide.

Il reporta son attention sur le paysage au-dehors. La nuit était tombée, et l'on ne voyait plus grand-chose maintenant. Mais il y avait quand même plusieurs animaux bruyants, des cris de quelques oiseaux à ceux des insectes.
Stéphane aimait bien la nuit; lorsqu'il était encore dans les rues, il appréciait le fait qu'i létait vraiment seul -on le fuyait- et il pouvait profiter à sa guise du temps, lorsqu'il en dormait pas, ou qu'il n'était pas ivre mort. Il pillait un peu quelques magasins imprudents, regardait des rats se balader, cherchait à boire, tuait le temps comme il pouvait... mais c'était plutôt agréable... du moins meilleur que les journées.

Sortant de ses rêvasseries nostalgiques, il tourna la tête vers l'intruse. Elle ne faisait toujours pas de bruit.
Mais qu'est-ce qu'elle foutait ici si elle n'avait rien à faire, qu'est-ce qu'elle voulait faire, d'ailleurs, celle-là?

Varingua était murer dans son silence, elle réfléchissait longuement a tout ce quil lui était arrivée et elle se sentait le besoin de se défouler, de taper, de briser quelque chose, surtout si la chose était dur. Elle soupira intérieurement. Elle sentit l'autre poser son regard sur elle. Elle serra les poings et s'installa plus confortablement sur la chaise en posant ses deux pieds sur la table et se balançant légétement. Elle vit alors un crayon a papier sur la table et un sourire mauvais se peignit sur ses lèvres fines et agréable. Elle le pris dans sa main et doucement mais fermement elle accentua la pression pour arriver a le casser. Elle aimait brisé les choses comme ses soeurs avaient brisée sa vie . Elle cassa le crayon en deux et le reposa sur la table et ferma les yeux , elle se sentait pas à sa place ici et soupira doucement

*bon maintenant je fait quoi moi ? je sais pas, faudrais que je trouve un moyen de m'amuser vraimentmais c'est pas gagné ici et c'est dommage en fait *

*Voila qu'elle s'amuse à péter des crayons maintenant. On n'a pas idée d'f'aire entrer ici des gens aussi cons...
Si elle s'emmerde, qu'elle aille s'occuper, j'vois pas pourquoi elle reste ici.*

Stéphane continuait de l'observer.
Apparrement, elle tuait le temps comme elle pouvait. C'est-à-dire très mal, puisque casser des crayons ne semblait pas tellement être un remede efficace à l'ennui.

"Dis, si tu t'emmerdes, pourquoi tu restes ici?" la questionna-t-il; "y'a strictement rien à faire, et tu risques pas non plus de trouver beaucoup de stylos - cherche plutôt dans les salles de classes ou les salles aux profs. T'auras plus de chance."

Il la fixa du regard, attendant de voir si elle réagissait.