[je sais pas pour les autres, mais je suis de retour!!!
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Nom : Tallow
Prénom : Stéphane
Surnom : « le démon »
Poste : élève
Age : 16 ans
Date de naissance : 30 octobre 1989
Origine : Française
Famille : Un père et une mère détestés.
Histoire : Depuis le jour ou il a vu le monde, Stéphane a su qu’il était maudit. Les médecins dénommèrent froidement sa malédiction comme étant l’épilepsie et se cachaient derrière le terme grossier et insultant de « malformations cérébrales » pour tenter d’expliquer sa provenance, mais Stéphane savait que c’était une malédiction. Personne ne pouvait le nier, quoi que disent les médecins et leurs gros livres incompréhensibles.
A cause de sa malédiction, Stéphane avait du vivre seul à cause des autres enfants qui le prenaient pour un monstre. Ses crises survenant parfois en plein cours avaient terrifiés les autres enfants qui l’évitaient depuis. Ses parents et ses professeurs ne savaient pas quoi faire et Stéphane eut l’impression d’être cloîtré chez lui, empêché de sortir à cause de sa malédiction et n’ayant rien d’autre à faire que de regarder le temps s’écouler. Il avait bien essayé de s’occuper, il avait bien tenté quelque choses, les arts martiaux et cela lui avait plu, mais il ne supportait pas le regard des autres élèves, et en fin de compte il finissait toujours tout seul ; et il finissait exclu des cours car il battait –jusqu’au sang- ceux qui se moquaient de lui, animé d’une rage aveugle et d’un mépris de la douleur. Et, une fois rejeté, il n’essayait pas de commencer autre chose : après tout, qui voudrait jouer avec un monstre dangereux ?
Lors de ses deux premières années de collège, il était devenu solitaire, colérique et provoquait toujours aux insultes –souvent par un coup de poing bien placé. Plutôt que de faire semblant d’être gentil avec lui, que les gens soient méchants avec lui : après tout, c’est normal d’être méchant envers les monstres ! Il se fit souvent exclure du collège à cause de son comportement, et finit par ne plus venir du tout, traînant dans les rues à la place.
A vrai dire, il préparait quelque chose. Quelque chose qui lui permettrait de quitter à jamais ce monde qui ne voulait pas de lui, qui lui permettrait de fuir les gens qui se moquaient de lui, qui lui permettraient de vivre seul mais heureux. Stéphane allait fuguer, quitter ses parents qui le haïssaient pour vire seul, dans la nuit, et peut-être même rencontrer des gens qui le comprendraient vraiment et qui l’accepteraient tel qu’il est.
Il partit définitivement un lundi, le début de cette semaine marquant le début de sa nouvelle vie. Il partit avec une poignée de billets en partie volés, en partie économisés. Il gagna les quartiers pauvres de la ville et s’installa dans un petit studio oublié du monde et qui tombait en ruines.
L’argent qu’il avait amassé se révéla rapidement insuffisant et, passé quelques jours de solitude, il dût voler pour survivre. C’est ainsi que, lors de la première soirée ou il sortit de sa nouvelle demeure pour voler, il se rendit près d’une école primaire dans le but avoué de voler un petit : il n’avait aucun scrupule à traumatiser un enfant puisqu’ après tout, il avait été marginalisé durant toute sa vie par des morveux vantards comme l’était sa future proie. Tous les mêmes !
Il prit pour cible un garçon d’une dizaine d’années qui accompagnait sa petite soeur qui devait avoir quatre ans de moins que son frère. Il s’approcha du gamin et lui lança d’un air méprisant :
« -Ton blé, connard ! »
Le gamin fluet ne réagit pas à la menace de Stéphane, qui lui hurla une seconde fois dessus :
« -File moi ton fric ou jte bute, sale con ! »
Par révolte, esprit de résistance ou simplement stupidité, le gosse menacé ne bougea pas et se contenta de foudroyer son agresseur du regard.
Stéphane lui envoya son poing sous la mâchoire d’un uppercut magistral, et profita de l’ouverture pour lui planter ses doigts dans la gorge. Le gamin tomba au sol en suffoquant et Stéphane lui asséna de nombreux coups de pieds dans le ventre et la tête, avant d’écraser son bras jusqu’à ce qu’un bruit sec indiqua que l’os était brisé.
Et pendant le combat, Stéphane riait. Il relâchait enfin sa rage et sa haine envers l’humanité qui s’était moquée de lui sans chercher à le comprendre, sa haine envers tout ceux qui l’avaient haï par peur ou incompréhension. Et Stéphane riait d’un rire sinistre, celui de l’ange déchu qui a sombré dans la haine et les ténèbres, en se défoulant sur le gosse qui représentait tout ce qui avait ruiné sa vie.
Puis vint les effets de la malédiction. Son corps fut secoué de convulsions prolongées, son regard se perdit dans le vide et il se mit à gémir des mots de façon incohérente pendant que la bave coulait sur son menton, et il s’effondra, l’air hagard, sur le corps de sa victime.
Quand il reprit conscience, quelques minutes plus tard, la première chose qu’il vu fût la petite fille terrifiée et secouée de sanglots. Stéphane lui envoya un regard ou se mêlaient haine, horreur et désespoir. Et la fillette fut glacée de terreur devant ce gamin violent et étrange, qui semblait tenir plus du démon que de l’humain. Elle s’arrêta subitement de pleurer pour murmurer du bout des lèvres, presque comme un blasphème :
« Méchant... t’est un démon ! Démon ! »
Stéphane se releva et retourna sans ménagement le garçon qui gémit, puis lui prit le peu d’argent qu’il avait, une somme minable qui suffirait à peine à payer ce dont il avait besoin. En partant, il cracha sur la petite fille.
La scène n’avait pas duré plus d’une dizaine de minutes, mais le nom de démon allait lui rester.
Stéphane se mit à aimer les combats car il aimait l’euphorie qu’ils provoquaient, et qui le faisait oublier ses années passées dans la frustration muette, la misère et la moquerie de son enfance. Ses techniques de combat violentes et radicales –il n’avait pas peur de la mort et avait failli tuer plusieurs fois- attirèrent l’attention de plusieurs gangs, mais sa folie sanguinaire et sa malédiction l’écartaient des autres, il était mis de coté et finissait par partir. La seule amélioration de sa vie était que plus personne ne se moquait de lui car il abattait sans états d’âme aussi bien ceux qu’on lui désignait que ceux qui tentaient de le railler.
Il découvrit l’alcool très tôt grâce à un clochard qui réussit à le saouler en lui lançant un pari stupide pour partir avec tout l’argent que portait Stéphane, qui s’était mit à souffrir de crises de moins en moins espacées. Stéphane se réveilla le lendemain affalé au sol, couvert de son propre vomi et avec un mal de tête infernal, mais rechercha ensuite cette merveilleuse impression de joie mêlée d’oubli que lui procurait l’alcool, malgré le mal de crâne et les fréquentes crises provoquées.
Il fut recherché par la police pour plusieurs raisons, notamment les vols fréquents ou les nombreux tabassages auxquels il avait participé, mais aussi parce que ses parents le recherchaient encore, continuaient à faire semblant de l’aimer et de le mettre en cage pour isoler le démon qu’il était ! A cause de cela, il dut plusieurs fois change d’habitation et dut parfois même se déguiser ou se cacher sous des tissus enroulés autour de son visage, ne laissant exposé que ses yeux qui semblaient briller la nuit. Il oublia son prénom, et devint le démon annoncé par sa réputation, oubliant son passé miséreux pour une vie barbare.
Il finit tant bien que mal mercenaire, se battant dans les combats de rue, pour le camp le plus offrant, et massacrait généralement les meilleurs membres des camps qui ne tenaient pas leurs promesses, avant de s’éclipser discrètement. Son mépris de la douleur, son goût prononcé du combat et ses fréquentes crises lui firent une réputation telle que quand le Démon apparaissait dans un camp, l’autre se désistait très souvent.
Il employait la plupart de l’argent gagné dans l’alcool recherché, qui lui permettrait d’oublier son isolement provoqué par la crainte qu’il inspirait aux autres et par sa malédiction qui le laissait souvent les yeux hagards, l’air révulsé, le corps pris de tremblements incontrôlables, au milieu des autres abattus de ses mains, ou à moitié mort, en train de vomir contre un mur ou un poteau à cause de ses bouteilles.
Bien qu’il voulait au départ changer de vie pour en avoir une meilleure, en fin de compte, Stéphane était plus seul que jamais. En plus d’être toujours la cible de moqueries, il était aussi sujet de crainte et les autres le fuyaient plutôt que de le repousser. L’alcool l’avait aidé à plonger en enfer, et il s’y noyait sans essayer de s’en sortir – mais avait-il seulement une chance ? Le seul avantage d’être traité en démon était qu’il n’était plus enfermé en lieu clos.
C’est en rentrant dans une autre personne et en se battant avec lui, alors qu’il aurait du fuir les policiers qui le pourchassaient, qu’il se fit prendre – embarqué avec la cible de ses coups, qu’il battait plus par énervement stupide que par autre chose. Enfermé avec lui dans la salle d’attente, il se rendit compte que celui-là, pour quelle obscure raison, ne l’avait pas fui ni rejeté, mais simplement riposté aux attaques de Stéphane.
Mélancolique, triste, le garçon marmonnait constamment « c’est de ma faute ... » et Stéphane tenta instinctivement de le consoler, ce qui ne lui ressemblait pas, et qui parut surprendre l’autre garçon.
Puis les policiers vinrent, leur expliquèrent qu’ils allaient être placés dans un centre pour délinquants ; et effectivement, quelques jours plus tard, accompagné de l’autre garçon qui ne l’avait pas fui, Stéphane partit pour Rose Red.
Apparence physique : Plutôt mince et moyennement grand pour son âge, Stéphane en est néanmoins résistant et musclé. Il a les yeux marrons et les cheveux noirs.
Caractère : Il a vécu la première moitié de sa vie sous les moqueries des gamins, et la seconde avec une réputation de « démon ». En conséquence, il tend à frapper ou à insulter chaque personne qui lui marche sur les pieds. Il est plutôt brutal, agressif, et assez facile à énerver.
Qualités : Stéphane est loyal et fidèle envers ceux qui arrivent à s’arroger son amitié…
Défauts : Il tend à la boisson et est assez agressif et facile à énerver. De plus, il ne fait plus confiance à personne.
Passions : Très peu nombreuses, à cause de sa vie passée sous la moquerie et le mépris.
Talents : Stéphane possède une grande résistance physique et des dons pour le combat.
Signe particulier: Stéphane est épileptique.
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