Une nouvelle renversante

Trois mois… Il était temps qu’elle avertisse sa sœur, il le fallait et bien sûr Lyria ! Mais comment le leur dire alors qu’elle avait déjà tant attendu ? Rine venait de passer une semaine à l’extérieur pour raison personnelle avait-on dit, en réalité, elle avait été passé tout un tas d’examen en raison de sa grossesse, de la simple écographie au test de dépistage de drogue dans le sang et dans le placenta. Ils n’avaient rien oublié, après tout, il en allait de la santé du bébé puisqu’elle était une délinquante !

Cela la foutait en boule et elle n’avait qu’une envie en repensant à tous ces tests qu’elle avait subit, les massacrer, les uns après les autres. Mais elle ne pouvait pas, cela venait d’une condition placé par notre cher sous-directeur qui avait passé un marché avec la jeune fille, elle pouvait resté à la condition de se soumettre à ces examens sans broncher. Ce qu’elle avait fait, mais non pas pour pouvoir rester car elle se sentait bien à Rose Red mais parce que sa sœur s’y trouvait et qu’à tout prix elle devait la protéger. Et puis, elle voulait aussi savoir comment allait son enfant…

Mère… Ce mot résonnait dans son esprit en écho étrangement serein, cela marquait un changement dans sa vie et pourtant, la jeune nipponne l’acceptait bel et bien, en vérité, elle en était même heureuse. Les seuls ombres au tableau étaient la disparition du père qui ne serait jamais au courant probablement, et le regard des gens, mais cela n’était pas bien grave finalement, et pour son enfant, elle affronterait le monde sans aucune crainte.

Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme, la rendant encore plus belle que d’ordinaire, elle avait ce sentiment si particulier qui n’appartenait qu’aux femmes l’envahissant. Cette sensation qu’un petit être grandissait en elle, un être qui serait le fruit de l’amour puisqu’il était le fils ou la fille du seul jeune homme dont Rine soit tombé amoureuse.

Mais c’était finit, Quentin avait quitté le pensionnat sans même l’avertir et bien qu’elle se soit énervé en apprenant ce fait, elle semblait s’en moquer à présent, il y avait plus important, il y avait cet enfant qui vivait en son ventre l’arrondissant un peu plus de jour en jour.

* Je vais être maman… C’est dingue, moi, mère, tu parles d’un exemple !*

Mais ce bonheur avait un prix, qui d’ailleurs rendait fortement irritable la jeune fille, elle avait réussit à ne pas trop prendre de poids, son ventre s’arrondissait joliment mais c’était horribles, ces nausées matinales, cette envie quasi constante de manger ceci ou cela qui une fois assouvit, redoublait de plus belle, avoir toujours envie de faire pipi puisque l’utérus appuie sur la vessie, comme disait le médecin, et puis les vertiges, les faiblesses physiques lorsqu’elle en faisait trop. Et dire que cela allait aller de mal en pis !

La jeune femme soupira en posant son regard sur l’eau claire du lac, le soleil de mai caressait son visage de ses rayons protecteurs. L’asiatique était encore vêtue de manière sexy, elle en profitait en sachant que ça ne durerait pas, déjà que là, c’était limite. Elle s’était vêtue d’un jean taille basse bleu foncé et d’un bustier rouge sang desserré au niveau du ventre pour ne pas serrer l’enfant qu’elle portait en elle. Ajoutons à cela de nombreux bracelet, un maquillage prononcé et un ras de cou noire et vous auriez la copie parfaite de Rine Ehomie.

Lyria et Aï ne devait pas tarder à arriver, elle leur avait laissé un mot en leur demandant de la rejoindre au lac en début d’après-midi, pour leur donner les raisons de son absence d’une semaine, quand elle allait l’apprendre, ça allait leur faire un sacré choc ! Rine imaginait d’ailleurs déjà leurs visages en souriant, amusée, mais elle avait la sensation qu’elles ne trouveraient peut-être pas ça aussi drôle !

* Je peux plus repousser ce rendez vous maintenant, au bout de trois mois de grossesse, il est temps !*

En effet, jusqu’ici, la japonaise avait soigneusement évité le sujet pour ne pas avoir à s’expliquer sur le comment du pourquoi et aussi plus simplement parce que, si elle les mettait au courant, cela signifierait qu’elle attendait vraiment un enfant. Sa grossesse ne serait plus à elle seule, mais appartiendrait aussi au réel et à ses deux précieuses amies.

Quoi que, Rine avait pas mal changer ces derniers temps, elle s’était ramollit trouvait-elle, et espérait bien que cela n’était que passager et qu’elle recommencerait bientôt à chercher la discorde et rabaisser ouvertement les autres plutôt que de riposter sans plus. Sur ce, la demoiselle partit s’adosser à un arbre et sortit une barre chocolaté de sa poche, quoi ? Elle devait manger pour deux maintenant !

- Reservé Lyria et Aï -

Lyria dormait encore paisiblement, laissant ses rêves la plonger dans un doux paradis, quand une rafale de vent vînt soulever les rideaux de sa chambre en même temps d’emporter un léger livre qui se trouvait au bort de la fenêtre. Et devinez ou ce fichu bouquin avait décidé d’atterrir ? Et oui, dans la jolie frimousse de notre Lyrounette adoré.

Sursautant de surprise, elle se réveilla, bien évidement et resta quelques minutes à se demander ce qu’il pouvait bien se passer. Elle n’u pas le temps de réfléchir très longtemps, car a la minute où elle posa les yeux sur quelque chose, son crâne semblait exploser en elle. La jeune femme porta sa main à son front et grimaça de douleur. Puis, elle jeta un regard au livre qui tenait en équilibre sur son épaule et d’un geste brusque et menaçant, le prit entre ses doigts et le jeta par terre. Enfin c’est ce qu’elle voulait faire, mais en vérité, ave la vision qu’elle avait en ce jolie matin de mai, la livre passa par la fenêtre grande ouverte et atterrit dans le parc juste en dessous de sa chambre.

La jeune femme grogna alors et jura que ce maudit bouquin allait atterrir aux enfers. Portant encore une fois sa main à son front, elle se demanda d’où provenait ce mal de tête. Et puis tout d’un coup, la mémoire lui revint. Elle frappa à la porte de son esprit et lui rappela qu’hier soir, elle c’était amusé à s’enfiler toute les bouteilles qu’elle avait trouvé dans la réserve de la cantine. Et des bouteilles, il y en avait. A croire que les professeurs du lycée devaient s’amuser le soir. Immédiatement l’image de Ryan apparu en son esprit. Elle avait pensé à lui toute la soirée et si elle s’en souvenait bien, c’était pour ça qu’elle c’était collé se fichu mal de tête. Elle ne savait pas pourquoi, mais depuis qu’elle c’était confié à lui et qu’il lui avait donné ce baiser, elle avait sentit une étrange sensation venir se faufiler au fin fond de son estomac. D’abord, elle c’était demander si elle n’était pas malade, mais après vérification par l’infirmière, elle était en parfaire santé. Et puis elle c’était dit que c’était peut être du a l’absence de l’alcool. C’est vrai, voila déjà presque de un an qu’elle n’avait pas touché a l’alcool, un an qu’elle était arrivé dans ce pensionnat. Alors, elle avait décidé de combler son manque en allant fouiner dans les réserves de la cantine. Après tout, la maladie du manque d’alcool existait non ?

La jeune femme se recoucha et ferma les yeux en soupirant. Pourquoi fallait-il que toutes les bonnes choses engendraient des affreuses conséquences ? L’alcool, c’était la gueule de bois, l’amour c’était…C’était rien ! Au que Lyria aimait qu’un partenaire ne fasse qu’un avec lui. Elle avait se moment d’extase et ensuite un merveilleux sentiment de bien être et d’apaisement. Si c’était ça les affreuses conséquences d’une folle nuit d’amour, elle voulait bien les avoirs tout les jours. Ho il y en avait bien une mauvaise conséquence, c’était la peur d’être enceinte, mais ça, cela n’arrivera jamais à Lyria puisque qu’elle prend la pilule. La jeune femme avait toujours pensé que cette invention était la meilleure que l’homme n’avait jamais créé, mis a part le vernis à ongles, bien sur.

La rouquine avait déjà programmé sa journée, dormir. Mais en tournant la tête vers sa table de chevet, elle aperçu un petit mot et sans même l’avoir lu, elle se rappela immédiatement ce qu’il y avait inscrit dessus.

« Et merde… »

Jura t’elle en grimaçant. Rine lui avait donné rendez vous aujourd’hui en début d’après midi et il était, Lyria regarda sa pendule, il était 14h00, c’était le début d’après midi. Bien qu’elle ne considère pas cela comme une corvée, bien au contraire, Rine était partit pendant un mois et sa peste préféré commençait sérieusement à lui manquer.

Lyria se leva en grimaçant et en jurant que si sa tête n’allait pas mieux dans quelques minutes, elle allait se foutre une balle dans la tête. Elle choisit de mettre une magnifique robe noire et rouge sang, doté d’un corset ficelés dans le dos. Non seulement, Lyria était d’une beauté incomparable, mais en plus, elle avait le don de trouvé des tenues d’une splendeur majestueuses, tout comme son corps et son visage.

Elle descendit rapidement de son dortoir et se rendit près du lac, comme Rine lui avait demandé. Quand le soleil vînt lui caresser le visage, elle lui pria gentiment d’aller voir ailleurs si elle y était. Et puis en cherchant un peu, elle aperçu Rine assit près de la rive, mangea une barre de chocolat.

Lyria s’approcha alors de sa meilleure amie et s’assit à ses côtés.

« Dit toi, tu n’aurais pas été faire une cure de grossissement ? Tu commence à avoir un petit ventre ma belle ! Faut me liquider ça ! »

Dit-elle en la regardant. Puis, elle pencha la tête vers Rine et lui lança un doux et tendre sourire.

« Tu m’as manqué ma belle… »

Cela faisait maintenant un peu plus de deux mois que la jeune bridée s’était « installé » bon gré malgré dans le pensionnat Rose-Red. Cela l’avait plutôt amusé qu’on l’envoie ici. Après tout, qu’avait-elle bien fait de si… mal ? Dans ses plus proches souvenirs, la jeune fille ne se rappelait qu’avoir cassé la figure à un blondinet un peu trop entreprenant, qui s’avérait être un des ex de Rine, puis avoir roué de coups une sale petite peste qui avait osé dire du mal de sa famille. Et juste pour ça, on avait osé l’envoyer dans ce pensionnat lugubre. Ah oui, la jeune demoiselle, dans une de ses nombreuses crises d’ado, après s’être enfilé plusieurs bouteilles d’alcool avec des amis à elle, avait brûlé une vieille maison abandonnée. Mais après tout, ce n’était pas sa faute ! Pourquoi les jeunes gens de nos jours n’auraient plus le droit de s’amuser ! C’est un comble tout de même ! Bon, d’accord, un des amis de la jeune Ehomie avait faillit cramer dans la maison parce qu’il était trop saoul pour pouvoir sortir, mais ce n’était encore une fois pas sa faute si ce pauvre gars ne tenait pas l’alcool !

Bref, tout ça pour dire que maintenant Aï Ehomie prenait cette « punition » pour un bien fait. C’est vrai, après tout, Aï avait retrouvé sa sœur qu’elle avait eu tant de mal à localiser et puis maintenant, ses parents ne seront plus derrière elle quand lui vient une envie pressante de fumer ou de boire ! Plusieurs fois, Aï était passé à deux doits de se prendre une gifle par sa mère ou par son père à cause d’une malheureuse petite cigarette. « Aï ! Veux-tu bien enlever cette bombe à retardement de ta bouche ! Mais tu cherche quoi à la fin ? A finir comme ta sœur ? » Oui, il est vrai que lorsque son père lui avait dit ça, un petit sourire était apparu su la bouche d’Aï et une lueur de fierté et d’envie naquit dans ses yeux. Son père n’avait pas dû bien le comprendre mais ce fut à partir de cet instant qu’Aï apprit où était sa sœur et qu’elle voulut absolument l’y rejoindre.

Maintenant qu’elle était à Rose-Red, c’était la belle vie ! Il n’y avait rien à faire dans ce fichu pensionnat mais il y avait plus de gens qu’on pouvait frapper et qui ripostait. C’est vrai que frapper un faible, c’est marrant, au bout d’un certain moment. Mais on s’en lasse très vite, tout de suite, ils appellent à l’aide, supplient ou cris leurs mères… Alors qu’ici, il y avait de vrai rixe. Pas que la jeune Aï est eu à en participer à une seule… Nan, elle a déjà vu plusieurs « pensionnaires » se battre, et là, c’était tout de suite bien plus marrant. Avec son franc parlé, sa détermination et sa façon de ne pas laisser les autres l’insulter, Aï ne devrais pas beaucoup attendre avant de devoir se confronter à une petite rigolote du coin ou à un gars bien plus fort que lui. Mais les défis, elle adorait ça, alors, quoi de mieux que ce pensionnat pour délinquant pour se faire du muscle ! ^^

L’heure pour l’instant n’était pas à la bagarre, en fait, la grande sœur d’Aï lui avait laissé un mot qui disait qu’il fallait que la jeune Ehomie doive ce rendre au lac, parce qu’apparemment Rine avait quelque chose d’important à lui dire. Quelque chose d’important ? Cela ne présageait rien de bon. Mais sur le coup, Aï sen fichait ouvertement. En fait, elle avait trouvé un bien gentil jeune homme qui lui avait offert un coup à boire. Il était parvenu à se rendre en ville et avait acheté plusieurs litres de bière. La jeune demoiselle n’avait pas refusé l’offre et elle se trimballait en ce moment, déjà bien ivre, avec trois bouteilles de bière dans la main. Elle allait à ce rendez-vous si important. La démarche un peu e zigzag, elle chantonnait une chanson plutôt bizarre.

« Brouillard sur le cimetière…
Y’a des vautours perché sur les pierres !
Un gros zombie pas chouette…
Court après avec une machette !

Chauve-sourie dans le hangar…
Y’a du sang sur le trottoir…
Y’a un pendu dans la cour !
Sa prend s’en un p’tit tour ! »

Titubant même comme une pochetronne, elle partit en direction du lac sans oublier de se rincer le gosier tous les dix mètres. Une fois arrivée sur place, de loin, par on ne sait qu’elle miracle, Aï avait réussit à reconnaître sa sœur qui se tenait près d’un arbre, assise, en train de grignoter avec comme compagnie une autre jeune fille qu’elle ne connaissait pas. La jeune fille fronça des sourcils, visiblement intéressée, puis éclata de rire :

« Mais qu’escheu que sais… (hic !) que ça ? La grandeuh novelle de Rine serait qu’elle serait… (hic !) devenue bi ?? Naaaaaan, pas possible… (hic !) Pas ma Rinounenette-choupinounette ! Pas… (hic !) elle ! »

Pour plus d’explication, la jeune fille complètement pétée s’avança en manquant de casser royalement la figure…Mais heureusement pour elle, elle ne laissa pas tomber ses précieuses bouteilles. Plutôt mourir que de laisser tomber une goutte d’alcool. Aï s’avança jusqu’à sa sœur et l’autre…fille qu’elle ne connaissait pas. Elle avait toujours cette chanson dans la tête et la fredonnait gaiement. Aussi gaiement qu’on le puisse quand on est dans cet état, bien entendu.

Une fois arrivée près des deux femmes, Aï se laissa tomber sur les genoux près de sa grande sœur. Elle la regarda avec des gros yeux de poisson vitreux et lui sourit.

« Dis donc ma grosse, faut arrêter de bouffer hein ? Ca ne te réussit pas !!! AÏ reprit goulûment une gorgée et la pointa vers sa grande sœur… T’en veux Rinounenette ?? Vas-y c’est cadeau !! Et toi l’autre là, Aï se retourna vers la jeune femme qu’elle ne connaissait pas, oui vous les moches,je vous paye un coup, comme ça, vous pourra toujours… Hop hop hop ! » Sur le coup, Aï s’écroula sur le sol.

Elle essaya tant bien que mal de se relever mais n’y arrivait pas. Quand enfin elle se remit sur ses deux pattes, elle adressa un sourire franc mais mou à sa sœur.

« Alors ma chiwiiiiiiiie… Petit blanc, Aï sembla soudainement s’être mis en pause (Monsieur Vasseur XD), qu’eche que tu voulais me dire… Hein ???? »

Si elle avait pu retarder cette rencontre, croyez moi, la jeune femme l’aurait fait ! Mais désormais cela n’était plus possible, Rine était dos au mur et entendait déjà les cris de reproches qu’on allait lui faire, parce que par-dessus le marché, elle avait attendu d’arriver à trois moi de grossesse pour prévenir sa sœur et sa meilleure amie d’un heureux évènement. Bon, d’un autre côté, elle s’était absenté ces derniers temps pour effectuer une série d’examens, cela lui donnait des circonstances atténuantes non ? Non, en tout cas, elle savait parfaitement que cela ne le serait pas aux yeux d’Aï et Lyria.

Et le pire de tout, c’est que malgré le fait que la jolie asiatique grignote une somptueuse barre chocolatée, elle se prenait la tête ! Pourquoi ? Parce qu’elle allait devoir s’expliquer, et s’il y avait bien une chose qu’elle détestait sur cette foutue planète c’était devoir donner la moindre petite explication sur son comportement ! Oh et puis qu’ils aillent tous au diable, elle n’allait quand même leur raconter comment on faisait les bébés, elles n’étaient pas des saintes et le savaient parfaitement !

D’accord, oui elle était de mauvaises humeurs, mais savez-vous à quel point il peut être pesant d’avoir à subir toutes ces petites complications de la vie de tout les jours, et les gestes simples deviennent les plus difficiles à effectuer, comme se vêtir ! Rine, qui comme on le sait tous, portait à son apparence une attention toute particulière se voyait, avec ces quelques kilos de trop maintenant, de porter des choses moins moulantes et d’un taille au dessus !!!!!! Rien de tel pour foutre mademoiselle « j’ai un sale caractère et alors » en rogne. En plus, il avait fallut qu’elle arrête de fumer, elle ! Qui fumait comme un pompier !

* Même pas nés, ils me font déjà vivre un enfer…*

Songea-t-elle, un sourire amusée aux lèvres. Des pas retentirent alors et la demoiselle posa instinctivement sa main sur son ventre légèrement arrondie mais qui ne tarderait pas à trouver une former de ballon, et Rine se promettait d’ailleurs qu’à la moindre petite vergeture, elle tuerait ceux qui grandissaient en elle… Oui car ce n’était pas un seul petit bout de choux qui allait naître mais deux ! En effet, le médecin mignon que Rine avait bien entendu draguée même si monsieur était marié mais infidèle, lui avait annoncée cette merveilleuse nouvelle qui avait arraché à la jeune nipponne un soupire d’exaspération qui était qu’elle était enceinte de jumeaux, ou bien de jumelles.

Une voix familière vint alors se loger au creux de son oreille et la japonaise sourit en levant ses prunelles d’or sur mademoiselle Lyrounette la tigresse ravageuse avec qui, on pouvait le dire, elle formait la paire ! A la réflexion que celle-ci lui fit, Rine lui lança d’ailleurs un regard meurtrier qui l’aurait calciné sur place si elle avait eu les dons de supermans, et visiblement aigri, elle répondit :

« Normal, je bouffe pour trois ! »

Puis, sans préavis, elle éclata de rire, ravie de revoir cette petite peste qu’était Lyria Séléna et lui sourit chaleureusement. C’était fou ce qu’elle lui avait manqué quand même, d’ailleurs lors de son passage dans le lit du médecin en chef, elle avait penser à la jeune rousse, se disant qu’elle aurait aimé être à sa place vu les capacité physique étonnantes du docteur Black…

« Toi aussi tu m’as manquer sale garce… Comment… »

D’accord, elle allait poser une question totalement bateau mais là, quelque chose avait attiré et son oreille et son regard, et cet personne non identifié qui chantait à tue-tête une étrange chansonnette. Aï avait bue ou quoi ? La petite Ehomie tenait dans ses mains de reconnaissables petites bouteilles qui avaient longtemps été l’alliée de sa sœur, mais là, elle était vraiment dans un état…

Et bam ! Nouvelle réflexion sur son poids, Rine fusilla sa sœur du regard en hésitant à lui balancer sa barre chocolatée en plein visage, se disant que toute manière dans l’état dans laquelle elle se trouvait, elle ne riposterait même pas ! D’un gestes dédaigneux de la mains, la belle asiatique repoussa la proposition d’alcool, elle avait pas envie que ses gosses finissent pochtron ou dans le même état que sa sœur.

« L’alcool fait des ravages Love, mais je m’inquiètes pas, vu la dose d’alcool que t’as ingurgité, ton ventre sera bientôt aussi bedonnant que le mien ! »

Rine n’était pas d’humeur joviale et cela se voyait, mais Aï ne l’écoutait déjà plus puisqu’elle se tournait vers Lyria qu’elle semblait voir en double, voir en quadruple vu son état XD. La jeune femme soupira en posa sa main sur son front, pour une fois qu’elle avait une vraie nouvelle à leur annoncer, il fallait que sa sœur soit complètement ivre et qu’elle insulte Lyria.

* Je prendrais pas partie !*

« Love, si Lyria t’achèves j’y suis pour rien moi capich ? Lyria, c’est ma petite sœur, Aï, l’ivrogne voici Lyria… »

Elle avait ponctué sa phrase d’un geste las, visiblement trop fatiguée pour bouger plus ! D’ailleurs, elle n’aida même pas Aï à s relever mais un sourire amusée naquit sur ses lèvres en la voyant déployant de efforts inhumain pour se remettre sur ses jambes.

« Tu ferais mieux de rester par terre je pense… »

Fit-elle en souriant, tandis que sa sœur relançait difficilement le sujet que les avaient amenés à être toutes trois ici. Bon , il était temps, Rine leva ses yeux au ciel et lança d’une voix neutre une nouvelle des plus importante, et elle avait hâte de voir l’expression sur les visages de ses deux amies les plus proches…

« Aï, tu va être tata, Lyria, tu va s être marraine d’un bout de choux… »

Remarquant que l’information avait du mal à être intégré, la japonaise soupira et mordit dans sa barre chocolatée en reprenant au milieu d’une bouchée, bien distinctement :

« Je sus enceinte, en cloque quoi, j’attends un gosse, deux mêmes d’ailleurs ! »

» Eri, ancienne yankee et nouvelle au pensionnat!