Encore une corvée...

Convoqué dans le bureau du sous directeur ? Comment ça convoqué dans le bureau du sous directeur ? Et puis quoi encore ! Il ne voulait pas non plus lui demander de s’agenouiller devant lui et de lui masser les doigts de pieds tout en lui faisant des éloges au sujet de sa personne. Et pourtant le petit papier qu’elle tenait entre ses mains confirmait cette saleté de convocation.

« Vous êtes convoquez dans le bureau du sous directeur, Ryan Sullivan, se soir même à 20h00, pour motif de tentative de meurtre dans les toilettes. »

Lisa encore une fois Lyria en imitant la voix du sous Directeur non sans un soupçon de moquerie dans celle-ci. Elle aurait pu vagabonder dans les couloirs du lycée en cherchant une proie docile pour une nuit, et en, même temps soulager ses désirs féminins. Mais non, il fallait qu’elle aille chez ce foutu directeur pour se faire tirer les oreilles. Bon il y avait toute fois, il fallait l’avouer, un minuscule, mais pas des moindres, point positif : Le directeur. Il était vraiment, extraordinairement, mignon et quand Lyria le surprenait dans les couloirs en train d’enguirlander un élève, elle ne pouvait s’empêcher de sentir un frêle frison de désir lui parcourir tout le corps. Elle aimerait bien l’avoir dans son lit celui la, ho que oui, et en plus de cela, c’était le sous Directeur. C’est décidé Ryan Sullivan serait la proie de Lyria Séléna en cette année scolaire.

« La chasse est ouverte mon ptit brun »

Murmura-t-elle entre ses dents tout en souriant. Elle toqua avec douceur contre la porte du bureau du directeur et entra sans attendre que l’on y autorise. De toute façon, s’il la dérangeait, il fallait fermer la porte après tout.

Bon il avait convoquer la jeune rousse dans son bureau, plus tard, cela serait au tour de Kellicia, il n’allait tout de même pas laisser une élève enfoncer un couteau dans les mollets d’une autre sans demander le pourquoi du commet et sans réprimandes aucune !

* Et puis, elle l'avait sacrément planté quand même!*

Ryan attendait calmement dans son bureau, une cigarette à la bouche comme d’ordinaire et négligemment installé dans son fauteuil derrière son bureau, les pieds sur son bureau à feuilleter les dossier de ses élèves, le jeune sous-directeur n’ayant pas encore eu le temps de tout regarder… Et dire qu’à Rose Red, les pensionnaires étaient majoritaireemnt féminines, peut-être parce que les garçon, eux allaient en prison qui sait ?

Le jeune homme observait donc celui da la jeune Lyria Séléna lorsqu’il entendit frapper à son bureau, il grommela un « entrez » à peine audible alors qu’elle pénétrait déjà dans son bureau, incroyable, aucun respect… Il s’assit plus correctement et haussa un sourcil brun tout en posant ses prunelles d’argent sur la jeune fille, drôlement jolie d’ailleurs, pour une élève ( XD t’as cru que ce serait facile ?).

« Bonsoir mademoiselle Séléna ! »

Déclara-t-il en lui faisant signe de s’asseoir devant lui, puis, un léger sourire aux lèvres, elle sortit la phrase la plus banale au monde, que tout les personnel du corps enseignant avait déjà sortit un fois, et qu’on lui avait tellement dit lorsqu’il était plus jeune :

« Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ? »

« Par habitude » grommela-t-il.

* Et puis ça fait plus…Adulte*

Songea-t-il en ressentant une étrange sensation à ça mot, adulte, il n’avait même pas vu le coup venir et voilà, il était déjà catégoriser dans la section des grands-pères ! Des grands pères beau gosses et très jeune, certes, mais quand même… Cela ne lui plaisait pas plus que cela d’être vieux, mais en lui, il était encore très jeune, assez du moins, pour comprendre que ce dont ces jeunes avaient besoin n’était certainement pas un régime autoritaire et dépressif mais plutôt une oreille attentive et objective. Ce qu’il espérait être…

Affichant un sourire amusé, il tourna le dossier qui était entre ses mains vers la jeune fille pour qu’elle puisse lire mieux encore qu’il s’agissait bel et bien de ces actes de bravoures, et de son profil psychologique, puis de sa voix grave il déclara simplement tout en refermant d’un geste sec le dossier pour l’envoyer à l’autre bout de son bureau, près de la petite pile, des « casiers judiciaires » des pensionnaires déjà lus…

« Jolie parcours ! Sans intérêt… »

En effet aux yeux du jeune homme, un dossier ne constituait pas une personne, un profil psychologique non plus, ce qui faisait de cette jeune fille qui elle était, c’était elle-même (Logique XD) et il préférait se fier à ce qui se passerait au sein de cette convocation.

« Comment va votre jambe ? Cicatrisée ? »

Fit-il un brin moqueur en se souvenant que la seule chose à laquelle s’était intéressée la rouquine s’était l’état de sa peau et si elle allait devoir se trimballée une horrible cicatrice toute sa vie…

Le dossier de la jeune fille parcouru le bureau avec grâce et souplesse pour retomber sur une pile de dossiers aux noms inconnus. Lyria aperçu pourtant un nom qu’elle connaissait quelque peu, celui de Rine Ehomie. Elle pensa au caractère de la jeune fille et se demanda si elle aurait à lui passer sur le corps pour avoir Ryan dans son lit. Après tout, c’était bien le style de Rine de mettre dans ses draps le Sous Directeur. Cela serait même amusant de devoir « se battre » contre cette jeune femme que Lyria respectait, c’était d’ailleurs la seule. En effet, Elle avait déjà échangé quelques mots avec l’Asiatique et pour le peu de paroles qu’elle lui avait adressé, elle lui avait semblé intéressante et surtout non peuplés de débilités, ce qui s’opposait extraordinairement bien aux autres pensionnaires de cette école de dingues.

Lyria secoua la tête quelques instants, chassant ses pensées de son esprit. Il ne fallait pas qu’elle semble distraire devant Mr Sullivan, sinon, il en profiterait certainement pour lui faire remarquer.

Sans intêrêts ? Son parcours était donc sans intêrêts ? Tient c’était étonnant venant de la part d’un jeune homme haut placé dans la hiérarchie de Rose Red. D’habitude on lui aurait répété encore et encore qu’elle avait commit des délits impardonnables, qu’elle avait de la chance d’être dans un pensionnat de redressement et non dans une prison…Et blablabla Et blablabla.
Bref, tout ça pour dire que la jolie rousse souleva un sourcil d’étonnement en laissant les mots que venait de prononcer Ryan se faufiler entre ses tympans. Elle ne fit cependant aucune remarque à ce sujet, il avait le même jugement qu’elle sur les dossiers ou y étaient inscrit le parcours des pensionnaires, alors elle n’allait pas lui envoyer une petite remarque sarcastique en pleine figure. Enfin, par pour l’instant….

Cependant, quand elle entendit les prochaines paroles du jeune homme, et surtout quand elle aperçu son sourire moqueur et ses petites étincelles de malices danser au fond de ses prunelles, elle croisa les bras et lui lança un petit regard séducteur tout en laissant un sourire bordés le coin de ses lèvres rouges sang.

« Parce que vous vous souciez de l’état de vos élèves maintenant ? »

Lui répondit t’elle toujours les flammes de l’enfer dansant en ses prunelles, et ajouté a cela, des petits étincelles de malices et de perversité à répondre au grand Sous Directeur…

Oui il avait lu son dossier, il l’avait étudier pour voir un peu quel caractère se cachait derrière la jeune rousse au visage d’ange, mais il ne s’y fierait pas plus que ça. Ce n’était que des mots enchaînés les uns aux autres, écrit par des personnes qui souvent prenait de haut les délinquants sous prétexte de l’âge et d’un casier judicaire vierge de tout délits.

Et cela il ne pouvait pas l’admettre, pour lui c’était de la plus grande stupidité et ignorance de juger les gens sur leurs passés, les actes, ou leurs caractères, du moins la facette qu’ils avaient acceptés de montrer. Un sourire légèrement moqueur aux lèvres, le jeune sous-directeur s’adressa à la jeune femme au sujet de sa blessure qui l’avait tant inquiétée, il se rappelait parfaitement que la chose qui l’avait le plus préoccupé n’était pas sa douleur, mais le fait de pouvoir en garder des traces… Une garce parfaite XD…

« Aussi étrange que cela peut te paraître, oui je m’en soucis, notamment quand deux jeunes filles n’ont pas trouvé plus intéressant à faire que de troubler mon arrivée par leurs chamaillerie… Et accessoirement je suis responsable de vous ! »

Fit-il en soupirant, à croire qu’elle avait appris un texte par cœur de mauvaise fille et qu’elle le lui ressortait simplement, ne lâchant pas de ses prunelles argentée la jeune délinquante à qui il s’adressait, Ryan repris simplement de sa voix calme et posée :

« Décidée à me raconter ce qui s’est passé là bas ? »

Fit-il en arquant un sourcil, lui il s’en fichait, il avait toute la nuit, devant lui, et passer une nuit blanche de plus pour comprendre une élève n’était pas à ses yeux, du sommeil perdus, et tant pis s’il n’était pas payés pour ses foutues heures sup’ qu’ils faisaient ! Il n’agissait pas de la sorte pour être payé, mais d’abord pour aider les jeunes, ensuite être rémunéré d’avantage ne le gênerait pas non plus…

Lyria soupira et leva les yeux aux ciels en entendant les propos de son Sous-Directeur. Ha oui, c’était nouveau de prendre soin de ses élèves ? C’était une nouvelle tendance ? Lyria se foutait pas mal qu’on prenne soit d’elle ou pas, du moment qu’on la laissait tranquille dans son coin et surtout que l’on ne la convoquait pas dans un bureau pour lui faire la morale.

*Méchante Lyria méchante fille ! C’est pas bien ce que tu as fait là*

Pensa t’elle en se remémorant le nombre incroyable de fois ou elle c’était fait remonter les bretelles. Devant le regard du jeune homme et son haussement de sourcil qui lui donnait un air diaboliquement sexy, Lyria se sentait, il fallait bien l’avouer, très attiré par lui. Si elle avait pu, elle l’aurait étalé contre le bureau et le reste va de soit bien sûr XD …..

Mais c’était un adulte, il ne fallait pas l’oublié. Quoi que la différence d’âge ne semble pas très importe. Mais tout de même, c’était un adulte et Lyria savait très bien que les adultes ne la comprenaient pas, ni les adolescents d’ailleurs, ni les enfants ni personne.

Raconté ce qui c’était passé ? Cela allait prendre une minute, si c’était la jeune chose que Ryan voulait, au grand dépourvu de Lyria qui aurait bien voulu autre chose elle, si vous voyez ce que je veux dire, et bien il l’aurait et ainsi la tigresse pourrait enfin remonter dans son dortoir pour tuer l’autre peste qui lui avait cicatrisé la jambe.

« Vous devez la savoir, c’est banale et tellement grotesque. Rivalité, insulte, pitié, blessure de cœur, revanche, et puis ça tourne a la bagarre…Il n’y a rien à dire, ça c’est passé comme toutes les autres fois ou vous avez du punir quelqu’un, Il n’y a rien en plus, juste une jeune femme doté d’une beauté naturelle qui vient de se faire virer d’une agence de mannequin à cause d’une foutu cicatrice !.... »

Lyria était resté calme malgré la rage qui l’habitait. En effet, elle avait signé un contrat de mannequinas avant de rentrer dans ce pensionnat et dès qu’elle en sortirait elle deviendrai célèbre pour sa beauté, et c’est ce d’on Lyria avait toujours rêver. C’était la seule chose qu’elle avait pour elle, alors il fallait bien qu’elle l’exploite. Mais maintenant, à cause d’une gamine qui voulait faire preuve de courage, elle avait une jambe abîmée et ça, cela serait fatal pour son contrat….

Virée de son boulot de top modèl? Est ce que Ryan Sullivan avait bien les yeux en face des trous quand il regardais Lyria Séléna? La jeune femme était sans aucun doute la plus belle de ce lycée de délinquant ( enfin elle en était du moins convaincu) et avec un corps et une frimousse pareil on allait surement pas virer Lyria, ca non, même si celle ci était quelque peu dottée d'un sale caractère, on allait pas la virer pour si peu étant donné qu'elle avait un corps de rêve. Ce que en savais pas Lyria c'est qu'il y avait beaucoup plus belle qu'elle en ce monde et que des jeunes femmes ayant des courbes affolantes et un visage d'ange ayant pour but de devenir un mannequin anorexique, il y en avait des millions sur cette terre et le fait qu'elle ai eu la chance d'avoir recu un cerveau à sa naissance ne la range pas dans le camp des anorexiques top modèles. Enfin ca , Lyria ne le savait pas. Malgré tout ce qu'elle avait vécu, elle avait encore l'innoncence d'une petite fille au creu de son coeur et pensait que le monde avait une petite couleur teinté de rose. Un monde ou tout le monde serait gentil et loyal mais en réalité, Lyria ,e savait rien du vraie monde, et elle en avait encore beaucoup a apprendre. Qui sait, peut être que ce Ryan Sullivan saura prouver a Lyria que le monde n'est pas si beau que ca ? Enfin, la jeune femme savait pertinament que les humains étaient crul et odieux, mais le fait de s'amuser avec eux avait engendrer une sorte d'aveuglement de la réalité des choses. En prenant du plaisir à séduire les hommes sans raison valables, ou plutôt pour une nuit d'ivresse, la jeune femme avait réussi sans s'en rendre compte a masquer la cruauté du monde. Enfin tout ca est bien trop compliqué à expliquer, le plus important c'est que Lyria était encore bien trop fragile de l'intérieur et qu'il lui fallait quelqu'un pour l'aider à lever le voile de la vérité sur le monde.

Lyria obersa son Sous Directeur allumé avec habitude sa cigarette et prit un plaisir fou à sentir l'odeur de la nicotine. Depuis son arrivé elle avait décidé d'arrêter de fumer, enfin d'essayer. En effet la jeune femme c'était apperçu que ses dents jaunissaient et que sa peau devenait de plus en plus horibble au fils des cigarettes. Prenant soin d'elle même plus que de toute personne au monde , elle ne voulait certainement pas que la nicotine abime son sublime physique. Il fallait aussi ajouter que la cigarette était interdit dans ce pensionnat, mais ca , c'était une des nombreuse règles, comme toutes d'ailleurs, d'ont Lyria s'en fichait royalement.

Oui elle c'était battu et alors? Enfin battu, l'autre débile que Lyria qualifiait d'animal et d'on sa saleté de mère avait choisi comme nom a cette èspèce de guenon des rats d'égouts ( XD ) Kellicia, lui avait plutôt planté un couteau dans la jambe tout ca parce qu'elle lui avait donné un coup de poing en la voyant pleurer sur son sort. C'était valade non? non? XD

" Mais je suis la plus jolie de ce pensionnat Mr Sullivan...."

Dit elle non sans un charmant sourire accroché aux bouts de ses lèvres .

" Elle pleurait sur son sort , je lui ait envoyé un coup de poing dans sa jolie petit figure pour qu'elle se rende compte qu'il y a plus grave sur terre que les problèmes de sa petite personne et cette...cette...cette saleté m'as enfonçé un couteau dans la jambe..."

Lyria retenait les nombreux termes d'injures qu'elle aurait pu qualifier a cette petite peste.

" Ca dépends? Est ce que le psy est.....sexy?"

Reprit t'elle en répondant au jeune homme.

Il soupira en l’entendant répliquer qu’elle était la plus jolie, quelle prétention ! Certes Lyria était exquise vraiment, elle n’était pas d’une de ses beauté fade qui vous glace le sang non, elle avait en plus d’un visage d’ange et d’un corps de rêves, un charme fou, et surtout, quelque chose de plus. Comme une feu qui brûlait en elle avec vivacité et force, un feu magnifique dont on ne pouvait détourné les yeux, quelque chose qui faisait d’elle plus qu’une simple belle gueule…Elle devait en faire tourner plus d’un des tête et désespérer plus d’un de ses soupirants, un peu comme une Juliette accoudée à sa fenêtre qui enverrait balader tout ces Roméos de pacotille venant l’importuner. Qui sait, peut-être attendait-elle quelqu’un de mieux qu’un simple Roméo… Et en plus, elle ne manquait pas de répartie ! Décidément, elle avait tout pour plaire songea-t-il, un discret sourire à ses lèvres fines…

* Sauf que c’est un élève ! *

Dommage ! Oui vraiment, enfin bon… Reposant ses yeux gris sur la jeune femme, il écouta avec attention son récit ! Que c’était charmant…En fiat, cela le faisait doucement rie et lui rappelait comment lui-même agissait il n’y avait pas si longtemps que cela. Il tira longuement sur sa cigarette en semblant réfléchir… Pourquoi les filles se battaient toujours pour rien ? Non mais franchement, la façon dont Lyria avait voulue faire prendre conscience à Kellicia qu’il y avait plus grave sur cette terre était assez comique, et au fond, cela l’amusait plus que ne l’alarmait, espérons que ça leur passerait avec le temps. Il sourit légèrement en laissant tomber sa cendre d’un geste de fumeur avertit avant de lui répondre :

« Oui, c’est vrai que de la frapper est le meilleur moyen de lui en faire prendre conscience… Bah peut-être que ta cicatrice te rappellera de vérifier si tes adversaire son armé la prochaine fois… »

Puis, il lui fit cette réflexion au sujet du psy, plus par taquineries qu’autres chose, il avait envie de comprendre cette jeune fille, cette femme qui semblait assez perdu pour taper sur n’importe qui, peut-être qu’elle enviait Kellicia d’avoir su pleurer qui sait ? Il avait souvent vu cela, ces jeunes femmes fragiles qui voulait être forte et qui se refusait le droit de pleurer, qui faisait tout pour être insensible jusqu’à se détruire elle-même. Un air grave ombragea un instant le visage de jeune sous-directeur avant qu’il ne réplique avec amusement, des étincelles pétillant au fond de ses yeux gris…

« Moins que moi, et moins beau aussi... »

Prétentieux ? Oui un peu mais après tout, où était le mal ? Puis, écrasant nonchalamment sa cigarette il se pencha vers la jeune rousse tout en la fixant gravement dans les yeux, elle allait probablement l’envoyer balader ou réagir avec indifférence et mépris, mais il voulait lui poser la question, alors sans sourire cette fois-ci, il s’adressa à elle de sa voix grave :

« Lyria, est-ce qu’il vous arrive de pleurer ? »

Prétentieux lui ? Pas du tout ! Réaliste seulement… N’oublions pas que le jeune sous-directeur avait passé des années et des années à jouer avec es filles, les charmant avec son regard d’ange et son côté rebelle qui faisait fondre les cœur, prenant plaisir à souiller leur corps de ses caresses jusqu’à ce qu’il soit lassé de leur peau blanche pour les quitter au matin sans un mot, sans un signe, comme un mirage qui était passé… Un coup de vent qui avait balayé les espoirs et rêves utopistes de prince charmants de nombreuses jeunes femmes. En repensant à son passé,

Ryan ressentait deux émotion bien distinctes, une nostalgie amer de ce temps où, même s’il était un garçon paumé sans avenir et particulièrement détestable, il pouvait ressentir l’indépendance avec perfection, il arrivait à s’enfuir sur les ailes chérie de la liberté sans que personne ne lui dise jamais rien, ni ne s’en plaigne ! Mais d’un autre côté, il regrettait certains de ses actes, certaines choses qui à présent l’empêchaient de pouvoir voir son fils, Sin… Pourtant n’était-ce pas toutes ces joies futiles, ces caprices superflus, ses déboires douloureux et ces épreuves ténébreuses qui avaient fait de lui ce qu’il était aujourd’hui ? C’était du moins, ce que lui pensait !

* Si j'avais vécue autreemnt, le vie m'aurait mené ailleurs, probablement!*

Enfin, ce n’était pas l’heure de songer à tout ça non ? le jeune homme regarda alors Lyria, songea qu’elle ressemblait un peu à la Jess qu’il avait connu, peut-être même en plus caractérielle encore. Mais si elle, Jessica ç’en était sortie, pourquoi cette jeune fille ne le pourrait-elle pas hein ? En tout cas, il se promettait d’essayer, de tout faire pour qu’elle quitte cet endroit miteux, elle valait mieux que cela… Il en était intimement persuadée, seulement, elle ne l’avait pas encore bien saisit.

Après sa question, le comportement de la jeune Séléna sembla différent, il avait mis le doigt sur quelque chose, peut-être était-ce enfin le début d’une discussion sans pic et taquinerie, après tout peut-être qu’elle accepterait de lui parler un peu d’elle-même… Peu de chance que cela arrive probablement mais Ryan était loin de désespéré, et puis il était têtue comme une mule.

« Je m’en doutais. »

Fit-il de sa voix calme et grave… Puis sans un mot, il se leva et se dirigea vers la fenêtre comme il aimait le faire pour regarder les jardins du pensionnat, elles étaient un peu comme elle, elle tentait de se battre pour survivre et non vivre, elle voulait la liberté que les grilles de fer du pensionnat ne leur offrait que d’une façon bien abstraite… Il soupira et se retourna alors vers la jeune rousse qui se trouvait dans son bureau pour reprendre :

« Vous cherchez la liberté ? Lyria, que pensez vous que soit réellement la liberté ? »

Etait-ce pouvoir choisir ses propres chaînes ? S’enchaîner où on le voulait, non ! Il se refusait de le croire, pour lui la liberté, c’était sa promesse, à lui et à son amour d’enfance : » rejoindre les étoiles » et puis « faire l’amour dans une voiture de police, se soûler jusqu’à l’aube, acheter une dose, refaire l’amour et sauté du pont »…

* Défoncés, libres, heureux… *

Les prunelles de la jeune demoiselle n’avaient vraiment changés en quelques secondes. En temps normal, elles étaient habitées des flammes de l’enfer, dansant éternellement en son regard de braise, laissant son caractère de feu prendre les dessus et ses répliques digne de la plus effroyable des pestes blesser les petites âmes sensibles des écervelés qu’elle croisait chaque jour. D’habitude, cela ferait bien longtemps qu’elle aurait essayé d’embrasser le jeune homme, du moins lui lancé des regards de ses éternelles prunelles de dragueuse, et elle aurait été fière de pouvoir ajouter à sa liste de conquête le sous Directeur du lycée.

Mais aujourd’hui, c’était différent, nettement différent. Ryan Sullivan avait su attendre le bon moment, et surtout, il avait su accorder a Lyria une importance qu’il l’avait touché. D’habitude, le regard des adultes sur elle était soit pervers, sois sévère et emplit de morales lui reprochant d’être immature et complètement dingue de se bousillé les poumons en fumant et par le cerveau en se droguant. Mais si Lyria avait décidé de faire tout ça, c’était son problème non ? Au lieu de lui accorder des regards emplis de reproches et de remarques plaisantes sur son apparence d’aguicheuse, pourquoi ne pas essayer d’aider la jeune femme ? Pourquoi ne pas lui tendre une main qui lui permettrait de s’évader de tout ça ? Hun pourquoi ?

On ne cessait de reprocher a la jolie rouquine qu’elle était immature, désespérante et que son avenir au sein de la société était bien sur, inenvisageable, mais si quelqu’un dédaignait lui tendre, ce serait ce qu’une paume de main, ou peut être même, un cœur serein.

La jeune femme leva les yeux vers son interlocuteur. Elle allait poser son regard sur le bureau pour s’attendre à voir le jeune homme assis tranquillement sur sa chaise, mais bien trop plongé en ses pensées, elle n’avait pas remarqué, ni même entendu, qu’il avait laissé ses pensées le diriger vers la fenêtre. Lyria pouvait apercevoir les prunelles du jeune homme et quand elle comprit qu’en celle-ci semblait croître un sentiment de solitude, de nostalgie et de liberté enfouit au fon de son âme, un mince sourire se dessina sur son visage de Princesse. Lui aussi avait été un délinquant par le passé, mais aujourd’hui il avait réussit à s’en sortir, pourtant, Lyria pouvait sentir en l’âme du Sous Directeur qu’un constant regret venait emplir son âme. Mais quel regret ? Celui de n’être plus sous l’emprise des chaînes de la drogue et des pitoyables sentiments qui venaient hantés le cœur de la jeune femme.

Ryan se tourna vers elle, ce qui fit sursauter Lyria. Elle n’avait pas détaché son regard de celui du jeune homme et pendant un instant, elle s’y perdit, laissant l’océan bleutés des yeux du jeune homme venir se mêler avec ses propres émeraudes.

La question qui s’échappa du seuil des lèvres de Ryan n’était vraiment celle qu’il fallait poser.
La Liberté ? Que ce que c’était au fond ? Lyria ne le savait pas, elle voulait juste s’échapper de ce monde impitoyable.

« La liberté…Pour tout avouer, je n’en aie aucune idée, mais tout ce que je sais, c’est que si un jour une fée venait m’exaucer un vœu, je la supplierais de me faire pousser des ailes pour que je parvienne à atteindre les étoiles. Et puis je lui demanderais aussi de me faire ressentir un réel amour pour un jeune homme. Par un amour d’une nuit ou mon cœur et le sien se mêleraient entre eux. Je lui demanderais un homme qui sache m’aimer tel que je suis. Et puis je pourrais m’envoler vers étoiles avec lui, pour que tout les deux, on soit libres…C’est tout ce que je veux, quelqu’un qui puisse m’aider à sortir de là…Quelqu’un qui puisse m’aider à détacher ses chaînes qui pèsent en mon âme…Quelqu’un qui puisse m’emmener vers les étoiles… »

Pendant que ses mots avaient franchit le seuil de ses lèvres, les prunelles de Lyria semblaient s’être confondu en celle de Ryan. L’émotion était trop forte en le cœur de la jeune femme, et puis cela faisait bien longtemps que les larmes n’avaient pas coulé le long des pâles joues de la petite Princesse. Alors, elle laissa un voile de pluie s’installé en ses pupilles, et puis, peu à peu, les perles de cristaux vinrent se déverser parmi le visage de Lyria. Elle était si belle quand elle pleurait, elle semblait si calme, si sereine et pourtant si triste…

Il avait mentit, elle n’était pas comme Jess, non, la jeune femme qui se tenait dans son bureau était beaucoup plus sensible et beaucoup plus fragile qu’elle ne le laissait paraître, et son regard si provoquant tout à l’heure avait changé, et à présent, on pouvait y contempler les douces lueurs de son âme. Cette femme l’émouvait sincèrement, et en l’écoutant déclamer sa tirade sur la liberté, un mince sourire vint effleurer son visage. Elle possédait encore cette fougue passionnée qu’il avait perdu, celle de croire en ses rêves, de rêver d’un amour aussi grand qu’il pourrait atteindre les étoiles, elle avait en elle toute ces choses, ces milles et un trésors plus précieux que toutes les éternité ou pierres précieuses de ce monde, l’âme de Lyria valait bien tout cela, elle valait assez du moins, qu’on quitte le paradis pour l’enfer et vice versa en lui vendant son cœur.

Doucement, Ryan quitta la fenêtre et s’adossa à son bureau face à cette jeune perle enflammée qui admettait sa fragilité face à un homme dont au fond elle ne savait pas grand-chose, il voulait l’aider, réellement, elle le méritait après tout. Même si elle avait un sale caractère, le sous-directeur savait qu’au fond, toute cette apparence de garce aguicheuse qu’elle jetait à la face du monde n’était rien de plus qu’une protection pour qu’on approche pas son cœur, ce cœur si fragile et tellement malmenée par la vie.

Et lui, ce jeune homme qui était censé être mature et responsable avait étrangement envie de voler ce cœur et de l’envelopper dans du satin tout en le protégeant contre tout, il ne savait pas très bien pourquoi, mais cette gamine, il ne pouvait pas la laisser. Pas seulement par principe ou bien parce qu’il agissait ainsi avec tous ses étudiants non ! Lorsqu’il s’agissait de la jeune rousse, tout son être se révoltait durement en voyant ces petites larmes cristallines souiller ses joues de velours…

* Pour toucher les étoiles…*

Cela lui rappelait ses propres rêves, il avait la sensation de se retrouver en cette jeune femme mais ne savait pas encore bien pourquoi, ce dont il était sûr en revanche, c’était que cette émotions vivace et brûlante qui naissant au creux de son ventre n’était pas des plus souhaitable pour lui et sa carrière.

Alors sans un mot, le regard grave et profond posé au cœur des émeraudes de Lyria, le jeune homme se saisit de son menton et caressa doucement sa joue pour effacer ses larmes. Et alors, il se décida à reprendre la parole, d’une voix beaucoup plus basse et tendre :

« C’est un très beau rêve que tu décris … Mais il faut te battre pour qu’il devienne réalité Lyria, tu as autant le droit au bonheur que toute autre personne sur cette planète, n’en doutes pas ! Qu’importe ce que les autres hommes, enseignant, psy stupides se fiant à un dossier ou simple flic ont pu tenté de te faire croire !

Lyria, tu es une jeune femme splendide, avec énormément de qualité autre que ton physique de mannequin, et en plus tu es doté d’un foutu caractère qui pourrait te mener bien là, il te suffit juste d’y croire, croire que toi aussi, tu as le droit d’être heureuse … »

Ryan était entièrement sincère et cela se voyait, il ressentait cette envie, pire, ce besoin presque viscérale de lui prouver que ses paroles étaient véridiques, elle avait su le toucher bien plus que quiconque, peut-être parce qu’elle ressemblait à ce qu’il avait été et qu’il ne désirait pas qu’elle passe par les mêmes chemins que lui… C’était étrange, mais elle l’émouvait et au creux de son cœur si inaccessible d’ordinaire, venait se loger l’envie de décrocher la lune à cette femme pour qu’elle sourie à nouveau.

Lui souriant doucement, le jeune brun s’approcha lentement d’elle, lui laissant aisément le temps de s’éloigner si elle le désirait, et sans réfléchir, ce qui d’ailleurs était son habitude, il déposa un tendre baiser sur les lèvres de cette jeune rousse infernale et pourtant d’une douceur angélique.

Ce battre ? Mais pour quel cause ? Pur qu’elle puisse trouver l’homme de ses rêves et qu’il puisse l’emmener vers les étoiles ? Pour qu’il lui prenne la main et qu’il lui détache sans douleur son cœur de sa poitrine pour le chérir en un drap de soir aussi doux que la peau d’un bébé ? Pour qu’il puisse la couvrir de baiser et ne faire qu’un avec elle ? Et puis, comme tous les hommes, il finirait par laisser Lyria tomber au moment même ou elle aurait apprit à toucher les étoiles. Il lâcherait sa main qu’il semblait tenir si fort il y a à peine quelques secondes, les étincelles d’amour qui brillaient en ses pupilles ne seront qu’illusions, et comme tout les hommes, il laisserait le cœur de Lyria tomber avec elle, pour le rattraper par la suite mais le déchirer en milles et un petits morceaux.

La jeune femme avait déjà touché les étoiles en compagnie d’un homme auparavant, il s’appelait James Williams, et elle avait cru que toute sa vie allait se passer à ses côtés, mais apparemment, elle c’était trompé. Lui aussi l’avait emmener vers les étoiles, lui aussi avait délicatement prit son cœur entre ses douce main pour le protéger à jamais, mais lui aussi, avait fait de ce cœur des lambeaux de tristesses et de douleur, lui aussi avait laisser Lyria retomber sur terre en un tas de cendres dénudés de vie. Elle avait cru aimer la vie pendant quelques mois, elle avait été aveuglée par ses papillons qui bourdonnaient en son ventre, aveuglé par le plus beau des sentiments, mais aussi le plus fatale, l’amour. Personne ne l’avait jamais su, mais après que James l’eu laisser redescendre sur terre avec une brutalité sans merci, la jeune femme avait essayé, comme toute amoureuse d’ont le cœur avait été meurtris, de se donner la mort. Elle c’était tranché les veines en s’enfermant dans sa chambre et ni sa mère, ni son père ne semblait de soucier des cris de douleurs physique et corporels qui venaient hantés la demeure de la jeune femme. C’est à partir de ce moment qu’elle avait décidé de pourrir la vie de ses parents autant qu’elle le pouvait. Elle avait décidé de cicatriser ses blessures elle-même, et de faire souffrir ses parents autant qu’elle avait souffert. Il n’avait jamais été là quand elle avait besoin d’eux, et jamais ils ne se souciaient des sanglots qui habitaient l’âme de leur fille, alors Lyria voulait leur pourrir la vie jusqu’à la moelle, et c’était réussit. Bien sur, ses parents avaient une raison de la détester et de ne faire pas attention à elle, Lyria était depuis toujours une petite peste. Déjà, à la maternelle, c’était la petite fille de la classe qui était la plus belle et qui se faisait le plus respecter. Tout les garçons étaient à ses pieds, et elle pourrissait la vie de ses camarades du sexe féminin en leurs coupant leurs jolies cheveux d’anges à tout bout de champ puisque forcément, ses garces ne cessaient de se moquer de sa couleur de cheveux peu commune, un magnifique roux flamboyant qui représentait très bien le caractère de la jeune femme. Même si la rouquine était une peste, ce n’était en aucun cas une raison pour que ses parents la délaisse et la laisse périr en son propre chagrin.

Des frissons vinrent parcourir tout le corps de la jeune femme quand Ryan posa ses doigts sous son menton pour le soulever délicatement. Elle ne détacha pas son regard du sien et semblait comme aspirer par les prunelles du jeune homme. Il y avait quelque chose de spécial en ses yeux et ça, Lyria ne le savait pas encore, mais c’était quelque chose qu’elle seule voyait, et c’était surtout l’effet qu’elle faisait au sous Directeur.

Les paroles de Ryan la touchèrent, oui elle l’avouait. Cela faisait bien longtemps qu’on ne lui avait pas dit qu’elle était quelqu’un de bien, et pas seulement grâce à son sublime physique. Elle était divinement belle, ça, elle le savait, mais le fait que Ryan rajoute qu’elle était quelqu’un qui avait le droit au bonheur et qu’elle était sublime outre le fait qu’elle avait un corps de mannequin, ses paroles là, Lyria aurait presque eu envie de sauter au cou du jeune homme pour le remercier de lui en avoir fait part. Mais est ce que Ryan le pensait réellement, ou était ce juste pour éviter que Lyria ne se suicide en sortant de son bureau et qu’il est sur le dos la mort d’une simple élève qu’il trouvait bien trop snobe et prétentieuse à son goût ?

« A quoi ça sert de ce battre quand on sait déjà comment l’histoire va se terminer… »

Murmura t’elle en ne cessant de lancer des regards si émouvants au jeune homme que même Rine aurait été attendrit. Elle laissa se paupières closent pendant quelques instants. Pendant une minuscule seconde, elle espérait très fort que les lèvres du beau brun viennent effleurer les siennes, mais cette pensée folle était irréalisable et bien trop idiote. A l’instant ou la jeune femme laissa ses paupières s’ouvrirent, elle sentir le souffle de Ryan se rapprocher de son visage et ses lèvres se poser délicatement contre les siennes en un doux baiser. Elle écarquilla d’abord les yeux de stupeur, comme pour voir que tout ça était bien réel, puis, elle voulu détacher ses lèvres de celle de Ryan pour lui foutre une bonne gifle juste après, mais finalement, elle écouta son cœur qui lui ordonnait de s’abandonner en ce baiser de folie, après tout, son vœux le plus chère était bien de toucher les étoiles non ? La jeune femme fermis les yeux de nouveaux, approfondissant le baiser qui ne cessait d’accroître en tendresse et en émotion. Elle laissa sa frêle main qui tremblait un peu se poser sur la nuque de Ryan et la passa entre ses cheveux d’un noir ténébreux.

Puis, au bout de quelques tendres minutes, les lèvres des deux futurs amants se détachèrent finalement, et les prunelles de la Princesse avait encore changer en apparence. Elle semblait briller de milles éclats, laissant entrevoir des étincelles d’une couleur or qui scintillaient de milles feux. Elle plongea de nouveau son regard en celui de Ryan et lui murmura d’une voie qui semblait fragile :

« Pourquoi… ».

Ryan Sullivan commettait une énorme erreur et en plis il en était parfaitement conscient, mais comment aurait-il pu empêcher la destinée de s’accomplir, l’instant avait été trop beau, leurs âmes lui avaient paru trop proche, sa fragilité l’avait envoûté et l’espace d’un instant il avait tout oublié… Qu’elle était son élève, qu’il était plus vieux de près de dix ans, qu’il aurait du garder sa place d’ami au lieu de vouloir tout gâcher à cause de ses stupides papillons qui s’acharnaient à voler au creux de son ventre.

Et pourtant, cette erreur avait sans doute été l’une des plus merveilleuse qu’il est commise dans sa vie, sentir la chaleur des doigts de la jeune femme qui a ses yeux n’était rien de moins qu’une fée perdue dans un monde bien trop réelle et trop peu magique caresser sa nuque le firent frissonner. Son coeur se mit à battre plus vite, lui déchirant passionnément la poitrine alors que leur baiser s’approfondissait tendrement, et en quelques minutes il eut la sensation d’avoir fait le tour du monde, d’avoir vécue milles et unes vies toutes plus fantastiques les unes que les autres.. C’était comme si en son cœur explosait des feu d’artifices aux couleurs jusqu’alors inconnue au yeux de nous, simples mortels… C’était mieux que tout, mieux que la vie, plus précieux encore que les mots ne sauraient le décrire, et dire que tout cela se cachait, dans un seul de ses baisers…

Mais ce délice pris fin comme toujours et notre jeune sous-directeur fut brutalement ramener à la réalité par une question bien douloureuse : « Pourquoi ? ». Elle n’avait pas tort, pourquoi avait-il fait cela ? Ce n’était pas son rôle, et son désir n’était pas de briser le cœur de la jeune femme, il avait intérêt à trouver une bonne excuse si il voulait garder la confiance de Lyria, mais en un sens, il se doutait déjà, que le baiser serait fatal à leur relation Prof Elève normal…

* Quel c*nnerie j’ai encore fait !*

A croire que c’était plus fort que lui, une scandale lui enlèverait son job, la perte de son job lui enlèverait la possibilité d’appeler son fils au USA, et encore pire, de lui rendre visite de temps en temps… Cette simple pensée lui serra le cœur, aucune relation de la sorte ne pouvait fonctionner correctement ! Il était sous-directeur et devait se conduire en professionnel et pas en homme rêveur qui n’avait jamais dépassé le stade de l’adolescence !

Se relevant légèrement gêné bien que cela ne transparaisse pas sur son visage grave, Ryan n’eut d’autre choix que de s’allumer une autre cigarette d’un geste machinal… Il fallait qu’il évite cette fameuse question, et jetant un regard à l’horloge accrochée en haut de la porte, il remarqua que celle si indiquait 22h00… Sauvé par le gong c’est le cas de le dire. Il ajouta donc de sa voix grave qui ne laissait l’ouverture à aucune discussion cette simple phrase.

« C’est le couvre feu Lyria, regagnez votre chambre ! »

Et pour l’empêcher de riposter à sa demande il se dirigea à nouveau vers la fenêtre sans prendre la peine de regarder la jeune rousse quitter la pièce. Allait-elle lui en vouloir ? Parviendrait-elle à comprendre qu’il ne pouvait pas, en dépit des émotions qu’il venait de ressentir pour elle ?

* Faîte que ses foutues émotions soient passagère, se taper une pensionnaires, c’est pas dans le top 5 du manuel de parfait sous-directeur !*

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