Après son arrivée forcé

[C'est un tit peu long mais je m'ennuyer donc voilà...pour ceux qui aime les long poste]

Cela ne faisait à peine que quelques heures Que Léonor se trouvait dans ce pensionnat. Elle s’ennuyait déjà à mourir. Elle avait cru attendre que celui-ci était remplit de nombreux délinquant mais jusqu’à présent elle n’en avait vu aucun, pourtant elle était là depuis au moins de bonne heures. Elle n’aimait pas rester debout ou assise comme une conne à rien faire. Lorsqu’elle était dans les rues elle avait toujours eut quelques choses à faire, voler le porte monnaie des gens pour pouvoir se payer des vêtements, de la nourriture ou encore des cigarettes. Voler de la nourriture lors des marcher ou dans des magasins pour nourrir son frêle corps qui n’avait plus beaucoup de force. Embêter les passants en les insultants, en leurs jetant des pierres ou encore toutes sortes de ce genre de chose. Mais ici il n’y avait rien à faire, impossible de voler, d’embêter les gens, c’était d’un grand ennuie.

Finalement pour s’occupé un peu l’esprit elle avait décidé de ce mettre à la recherche d’un endroit où il pourrait y avoir du monde bien dans endroit tranquille où elle pourrait s’occuper seule. Elle marchait donc dans les couloirs, ses baskets ne faisant pas le moindre bruit sur le sombre parquet qui recouvrait le sol. Elle marchait d’un pas lent comme si elle s’attendait à voir surgir une étrange bestiole qui lui sauterait au visage. Elle regardait tout autour d’elle avec les yeux d’un enfant apeuré pourtant elle était loin d’avoir peur au contraire, elle n’avait peur de presque rien. Elle continuait d’avancer lorsqu’elle arriva tout au bout d’un couloir, elle se stoppa devant la porte, regardant celle-ci pendant de longues minutes incalculables. Puis finalement elle se décida enfin à l’ouvrir. Elle fut grandement étonnée de voir que derrière celle-ci se trouvait une immense piscine. Elle entra doucement dans ce grand lieu. Elle s’approcha de la piscine en elle-même et s’asseya sur le rebord, passant lentement sa main dans l’eau tiède, cela lui faisait du bien, comme un grand sentiment de liberté.

Les parents de Cordélia l'avaient " légèrement" forcé à partir de chez elle et donc a quitter ses amis pour partir dans ce pensionnat qui se revelera etre totalement pourri. Elle en était sure, elle ne connaitrait personne, elle n'aurait pas tout ses amis a qui se confier et surtout avec qui faire des conneries qu'elle regretterait surement par la suite ou peut-etre pas en fait... Bref, elle etait alors dans le taxi qui la menerait a ce fameux pensionnat car ces parents n'avait pas voulu l'accompagner.

* c'est ce qu'on appelle la famille *

Cordelia s'appuya alors sur son dossier et passa ses mains sur la vitre pour enlever la buée qui s'etait formé a l'interieur, tout en regardant le paysage elle s'imaginait libre ... libre comme un oiseau. Elle choisirait ou aller, avec qui parler, bref la Liberté avec tout ce qu'elle implique mais elle fut bien vite ramené a la realité lorsque le chauffer se tourna vers elle.

" Vous etes arrivés mademoiselle ! "

Elle s'etait assoupie et se frotta alors les yeux avant d'ouvrir sa portiere pour prendre ses affaires. Deja on la surveillait, des personnes se trouvaient autour d'elle et elle ne savait meme pas pourquoi. Elle n'avait encore rien fait ?! Bizarre ... enfin ca devait surement etre des precautions... Lorsqu'elle fut alors a l'interieur de cette prison, elle soupira tristement et on lui dit qu'elle pouvait faire comme chez elle et vaquait a ses occupations. La jeune fille avait sa guitare sur le dos, elle cherchait un endroit tranquille ou jouer, ou pouvoir se detendre et faire le vide dans sa tete remplie de malheurs et de desespoir. Elle errait alors dans les couloirs et jetta un coup d'oeil a la piscine, personne ne se trouverait la bas ou alors tres peu de personnes. Ca l'interessait. Elle poussa alors la porte et vit une jeune fille qui caressait l'eau comme si elle etait envoutée. Cordélia n'etait pas tres douée pour les lancements de conversation et meme pour les salutations, elle s'installa alors plus loin. S'asseyant en tailleur, elle commenca a jouer une chanson de Nirvana tout en fermant tranquillement les yeux, faisant le vide autour d'elle même si l'image de sa soeur jumelle lui revenait sans cesse...

Léonor était toujours en train de caresser l’eau du bout des doigts, cet endroit était calme et paisible. L’eau semblait des plus propres ainsi que les murs et le sol qui était parfaitement sec. Certainement que peu de personne passait par là. Plutôt étonnant selon elle. Dans un pensionnat ils avaient la chance d’avoir une piscine, ce que peu de pensionnat contenait sûrement, et personne n’y allait. Elle avait tout de même un peu de mal à y croire, mais ce n’était pas une chose si mauvaise que ça après tout…Au moins maintenant elle savait où elle allait pouvoir aller si elle avait besoin de se retrouver seule, au calme et cela l’enchanter que le lieu soit la piscine, pendant ce temps elle pourrait s’occuper à nager pendant de longue heure.

Soudainement elle entendit le bruit d’une porte, celui d’une porte qui s’ouvre et qui se referme doucement pour finalement laissait place au bruit des pas qui raisonne sur le carrelage encore sec. Elle poussa un faible soupire étant un peu déçus de ne plus être seul. Sa main quitta lentement l’eau pour venir se poser sur l’une des cuisses. Après quelques secondes plus aucun bruit ne se fit entendre, l’inconnu était il/elle partie ? Elle espérait, mais elle n’avait pas réentendu le bruit de la porte s’ouvrir. Elle haussa les épaules pour elle-même et fut surprise d’entendre une chanson à la guitare. Elle se retourna vivement et aperçut une jeune fille un peu plus loin assise, jouant tranquillement de la guitare.

Léo se redressa et se dirigea d’un pas lent vers elle. Elle n’aimait pas trop la compagnie mais pour une fois elle ne pouvait rien dire, elle ne se trouvait pas sur son territoire. Une fois qu’elle fut à une distance plutôt raisonnable selon elle elle se stoppa. Elle était ni trop près ni trop loin. Elle n’aimait pas vraiment parlait mais elle fit tout de même un effort

"C’est quoi que tu joue ?" demanda t elle de sa voix neutre.

Cordélia se balancait de droite a gauche tout en jouant une chanson qui se voulait representer ses sentimentes, ses sentiments si nostalgique ... melancolique ... triste. La jeune fille avait toujours considéré la guitare comme une voix, cette voix qui s'exprimerait a sa place, qui parlerait pour elle mais personne n'arrivait a la comprendre. Elle avait toujours aimé cette guitare, la seule chose que lui avaient offert ses parents - si on peut appeller ca des parents - elle savait faire quelque chose que sa soeur ignorait. Elle etait plus forte qu'elle sur un point mais ses parents ne l'avaient jamais entendu chanter ni meme jouer. C'etait une sorte de loisirs a elle seule, a plaisir personnel.
Cordélia continuait de se balancer de droite a gauche au rythme de la douce melodie de sa chanson, essayant de chasser l'image de cette famille qui la detruisait interieurement mais elle n'y parvenait. Elle etait comme accrochée au plus profond de sa chair, au plus profond de son coeur. Elle entendit alors une voix resonner dans sa tete, elle rouvrit les yeux qui etaient alors devenus humides a cause des larmes qu'elle avait essayé de retenir. Elle s'essuya les yeux d'un revers de la main et lui repondit alors avc la même intonnation de voix :

" Been a son de Nirvana "

Elle regardait la jeune fille qui se trouvait face a elle dans les yeux, elle ne souriait pas ... elle n'avait pas la force ni l'envie d'adresser un sourire a cette inconnu. Ou etait ses amis ? Pourquoi etait-elle seule ici ? Cordelia posa sa main sur les cordes et s'arreta alors de jouer.

Après avoir dit ses paroles elle se tut écoutant la douce mélodie qui sortait de cette guitare, le son en semblait presque magique. Léonor aimait beaucoup la musique, que se soit sur une guitare un piano ou toutes sortes d’autre chose. Elle aurait aimait que cette instant s’immortalise mais c’était bien impossible et elle se garda bien de le dire. Elle ne voulait pas ce montrer compatissante ou encore gentille avec une inconnu, ou n’importe qui d’autre d’ailleurs. Elle fit un pas en arrière, se trouvant, finalement, un peu trop près de cette jeune fille à la guitare. Selon son visage son expression celle-ci semblait être nouvelle tout comme elle. Cela leur faisait déjà un point commun, en ajoutant également la musique.

Finalement elle se avança de nouveau non pas pour être plus proche, mais pour entendre mieux et simplement pour aller s’adosser à l’un des nombreux murs que contenait cette grande pièce. C’était un peu comme son nouveau domaine, son nouveau chez elle, sa propriété. Elle s’y était vite habitué malgré qu’elle venait à peine d’arriver depuis quelques heures, qui, bizarrement était passer plutôt rapidement. Elle n’avait pas vu le temps passer.

Léo vit les yeux de la jeune fille commençait à se remplir de larmes, mais aucune de celles-ci ne se mirent à coulaient le long de ses joues, toujours sec. Cela n’empêcher visiblement pas la jeune demoiselle de continuer de jouer. Finalement quelques minutes plus tard elle se stoppa pour s’essuyer ses yeux et pour répondre à la question que venait de lui poser la personne qui se trouvait en face d’elle, encore inconnu, tout du moins pour le moment. Léo ne su pas quoi répondre, alors elle chercha pendant de longues secondes et dit un peu au hasard

"Tu joues bien…"

Sa voix se brisa un peu, elle regretter déjà ses paroles…

Cordélia ne prettait guere attention aux vas et viens de la jeune fille qui se trouvait en face d'elle. Elle regardait droit devant elle, les yeux quasiment vide de sentiments mais bel et bien remplie d'amertume. Elle devrait se sentir liberer, libérer de ses parents et de cette satané soeur qui n'avaient cesser de lui gacher l'existence mais sourire etait un bien grand mot. Elle ne pouvait pas, même si sa famille lui avait fait du mal, meme si son coeur etait brisé en mille morceaux de leur faute ... elle les aimait comme une ado aime sa famille. Cet amour elle le refusait, elle refusait cette chose qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne comprendrait certainement jamais...
Trop de pensées se bousculaient dans son esprit, des pensées qu'elle croyait lointaine ou effacée mais elles revenaient encore plus forte et blessante et Cordelia ne le supporterait certainement pas longtemps. Elle leva de nouveau les yeux vers Leonor et acquiesca d'un signe de tete, ce qui voulait surement dire merci ou quelque chose dans ce genre.

" Merci c'est sympa ... "

* Tu dois etre la premiere a me dire ca *

Cordelia resta alors bloquée quelques secondes sur le visage de son " interlocutrice". Elle devrait faire le premier pas au moins, peut-etre qu'elles pourraient s'entendre ... non Cordelia etait une solitaire ... mais elle avait besoin de quelqun ... toutes ses contradictions la hantaient, pour taire ses pensées elle lui dit :

" T'es nouvelle toi aussi ?"

Toujours adosser contre le mur, tout comme l’inconnu elle regardait droit devant elle l’ignorant tout simplement, faisant comme si elle était toujours seule dans cette grande pièce qu’elle adorait déjà plutôt pas mal. Léonor ne pensait à rien, elle était perdue dans ses pensées mais il n’y avait rien dans sa tête, tel une longue et grande page vide. Elle avait beau y écrire des mots et des mots pour former des phrases avec un stylo indélébile, mais ceux-ci s’effacer toujours, comme si sa mémoire refuser tout souvenir, comme si celle-ci refusait encore de souffrir une fois de plus…Léo soupira pour la énième fois, cette fois ci sans chercher à le cacher. Elle hocha la tête à son tour, cette fois ci ce geste ne voulait pas dire un simple merci mais un bref ‘de rien’, elle n’avait plus envie d’ouvrir la bouche pour dire quoi que se soit.

Léonor se sentit comme espionner. Elle sentait le regard de Cordélia ancrée dans le sien, alors elle tourna la tête vers celle-ci, la fixant à son tour. Son œil de vipère cligna étrangement, cela en effrayer plus d’un pendant que cela l’amusait profondément. Au moment où elle allait commencer à l’agresser celle-ci lui posa une question, elle fut un peu déçue de réagir trop tard, elle n’avait pas pu l’agresser pour lui demander pourquoi elle la regardait ainsi. Elle passa ses mains derrières sont dos et répondit calmement.

"Oui je suis toute nouvelle, je viens juste d’arrivée il y a une ou deux heures c’est tout…et toi ?"

Pendant de longues minutes elle hésita à demander ce fameux ‘et toi’

Cordélia ne quitta pas des yeux Leonor meme si celle-ci avait une particularité sur son visage. Il faut dire que ce n'est pas ca qui allait arreter la jeune fille, elle avait vu des choses bien plus terribles que ca. Elle avait passé des nuits dans les rues entourée de drogués et de clochards qui allaient se nourrir dans les poubelles des restaurants ce n'est pas ca qui allait lui glacer le sang. Elle arqua un sourcil lorsqu'elle semblait prete a lui sauter a la gorge mais Cordelia prefera ignorer ce regard et ces quelques soupirs. Apres tout elle n'etait peut-etre pas la seule a etre lassée de tout, a etre degoutée d'avoir été envoyé ici. Dans un sens elle la comprennait mais dans un autre sens elle ne voulait pas en savoir plus, elle se moquait eperduememnt cette fille, ses problemes etaient deja assez nombreux.
Elle s'amusa alors avec son piercing, passant la boule de celui-ci sur ses levres, elle regardait les cordes de sa guitare et joua alors une melodie calme qui semblait presque correspondre a la " conversation " des deux jeunes filles ...

" Un peu pareil pour moi "

Elle haussa les epaules et jetta un coup d'oeil a ses avants bras, ses cicatrices n'etaient plus visibles ... c'etait une bonne chose, elle releva alors les yeux vers son interlocutrice.

" Qu'est ce qui t'es arrivé ... "

Dit-elle en faisant mention a son oeil.

Cordélia ne semblait plus vouloir quitter le regard de Léonor, et cela la dérangeait un peu tout de même. Elle se sentait espionner lorsque les gens la regarder comme ça, elle se sentait même presque violer, comme si les personnes essayer d’entrée dans sa tête pour y lire ses pensées les plus secrètes. Elle commença à se dandiner dans tout les sens, elle commençait à en avoir assez de rester là, debout, sans rien faire à par parler, et encore elles ne parlaient pas vraiment beaucoup. Elle avait une grande envie de s’enfuir à toute jambe, de partir loin d’ici pour retourner dans ses rues, pour revivre comme elle avait toujours vécu, mais hélas tout cela était impossible. Elle l’écouta parler sans rien dire, se lassant un peu.

Finalement elle se recula du mur pour s’asseoir aux côtés de la jeune fille même si elle n’avait pas envie de se sentir proche d’elle. Elle s’adossa contre le mur et écouta la douce mélodie qu’elle se mit à jouer. Soudainement elle lui posa une question, ne comprenant pas vraiment pourquoi, elle réfléchissa et pensa a sa lèvre et à son œil droit.

"Qu’est ce qui met arriver ? Pour ma lèvre ? ou pour mon œil droit ?"

Ne sachant pas duquel elle parler elle résuma rapidement les deux.

"Pour ma lèvre c’est quand les policiers mon amener ici, j’ai essayer de m’enfuir et voilà ce que ça a donner…Pour mon œil c’est une bien trop longue histoire…"

Elle baissa lentement la tête